Le film éthiopien « Alazar » décroche le Grand Prix du Festival « Dakar Court »

Le film éthiopien « Alazar » décroche le Grand Prix du Festival « Dakar Court »
Partages

AD – Libreville (Gabon) – Le film « Alazar » de son réalisateur éthiopien Beza Hailu a remporté le Grand-prix de la huitième édition du festival international du court métrage « Dakar Court »”, organisé du 9 au 13 décembre dans la capitale sénégalaise, rapporte le bureau de l’Agence marocaine de presse (MAP) à Dakar, lundi.

L’œuvre cinématographique « Alazar », d’une durée de 36 minutes, relate l’histoire d’une communauté paysanne en Éthiopie contemporaine, dont l’exode est interrompu lorsque le patriarche disparaît de sa tombe. Elle plonge le spectateur dans un environnement hostile où la sécheresse dicte sa loi à travers des vérités enfouies.

Le film « Alazar » a aussi remporté le « Prix Ababacar Samb Makharam » de la meilleure mise en scène.

Pour le reste du palmarès de cette huitième de « Dakar Court », le “Grand Prix national Annette Mbaye Derneville” a été décerné à la réalisatrice franco-sénégalaise Linda Lo pour son film « C’était bien » qui interpelle sur la responsabilité des parents qui exposent leurs enfants à tous les dangers.

Le film « L’enfant à la peau blanche » de Simon Panay, une fiction de 14 minutes qui met en scène un enfant albinos exposé à un destin tragique dans un site d’orpaillage, a remporté le prix du meilleur scénario.

Le « Prix critique talent Dakar Court » est revenu à la journaliste guinéenne Isabelle Kolkol Loua pour son œuvre “Place à l’action”, consacré au film ”Bord à bord” de la réalisatrice tunisienne Sahar El Echi, alors que le Prix de la meilleure interprétation féminine a été remporté exæquo par Cherley Raveau, Sahar Fromager et Sylviane Eneleda du film « Adan Nawn ek ko » de Ella Moun.

Lancé en décembre 2018, le festival international du court métrage “Dakar Court” est un espace de rencontres, de formation et de découverte, visant entre autres à sensibiliser et éduquer les jeunes à la création cinématographique, soutenir les collectifs et les acteurs œuvrant dans la formation, la professionnalisation et la structuration du paysage du court-métrage au Sénégal et en Afrique.

Source : FAAPA

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *