Gabon : Ordre national des sages-femmes, Rachel Ibinga Koula quitte ses fonctions de présidente et appelle à l’organisation des élections
AD – Libreville (Gabon) – Elue le 10 juillet 2021 et installer dans leur fonction le 20 octobre de la même année, le bureau de l’ordre national des sages-femmes du Gabon dirigé par Rachel Ibinga Koula a rendu son tablier au cours d’un point de presse tenu à Libreville lundi dernier, ouvrant la porte désormais à des élections dans cet ordre professionnel du secteur de la santé.
Face à la presse, Rachel Ibinga Koula a dressé un bilan mitigé de son parcours à la tête de l’ordre national des sages-femmes du Gabon.
« Quatre ans après, nous arrivons au terme de notre premier mandat, parce qu’il faut le dire que le mandat, la loi dit que c’est un mandat renouvelable une fois et nous estimons que pour un premier mandat, ce mandat a été un mandat difficile. Il faut le reconnaître. Nous avons eu beaucoup d’adversités, mais ce qui nous rejoue aujourd’hui, c’est que la profession des sages-femmes au Gabon a enregistré 432 dossiers de demandes. Et nous avons inscrit 313, y compris 4 cabinets d’accouchement. 66 dossiers ont obtenu un agreement au Gabon, mais jusqu’à ce jour 51 dossiers restent incomplets. Donc, pour nous, aujourd’hui, après 4 ans, il était prévu que nous mettions en place le règlement intérieur, parce que c’était une nouvelle structure qui avait été mise en place. Nous avons travaillé pendant ces 4 ans pour son élaboration avec un conseiller et une assistante juridique qui nous a aidés à élaborer les documents », a-t-elleexpliqué.
La grosse difficulté que nous avons rencontrée pendant ce mandat, c’est l’adhésion des sages-femmes, il faut le dire l’Ordre des sages-femmes du Gabon n’est pas constitué uniquement que par les sages-femmes de la fonction publique. Nous avons également les sages-femmes privées qui sont inscrites, mais également les jeunes sages-femmes qui sont sorties de l’école, et pour la majorité. Et l’une des raisons qu’elles ont donnée, c’est que les frais d’inscription », a dit Mme Ibinga Koula, ajoutant que ces sages-femmes ne savent pas qui a fixé les frais d’inscription, que le montant était très élevé.
« Toutefois nous, nous sommes retrouvés en conseil, et avons décidé de réduire le montant à 30 000 francs l’inscription et 60 000 francs l’année en raison de 5 000 francs par mois. », a-t-elle soutenu.
Selon le bureau sortant des élections devront être organiser très prochainement par la tutelle pour remplacer l’actuel bureau.
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