Sénatoriales au département de la Lebombi-Leyou: Fabrice Mouandzoudi candidat à la candidature pour l’UDB

AD – Libreville (Gabon) – Par Martina Elisa Adame: Le sémillant ancien 1er Magistrat de la commune de Mounana, Fabrice Mouandzoudi a annoncé qu’il est candidat à la candidature pour le poste de sénateur du département de la Lebombi-Leyou dans la province du Haut-Ogooué (sud-est) pour le compte de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), le parti présidentiel.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé dans un communiqué vendredi dernier, l’ouverture du dépôt des candidatures fixée du 20 au 22 octobre prochain.
Fabrice Mouandzoudi, un carte sûre pour le parti présidentiel dans le département de la Lebombi-Leyou qui a désormais un seul siège.
Ce haut cadre du ministère de l’Economie et des Finances, a été très actif pour la victoire du candidat de l’UDB à la députation dans la commune de Mounana, ville où était exploitée le minerai d’uranium.
Son passage à la mairie de cette ville sinistrée après l’arrêt de l’exploitation de l’uranium devrait être un atout pour emmener la hiérarchie du parti présidentiel à le désigner pour siéger à la chambre haute du parlement dont les élections sont prévues les 8 et 29 novembre 2025.
Maire de Mounana de 2019 à 2024, il a piloté un mandat de redressement dans un contexte éprouvé par l’arrêt de l’exploitation minière (COMUF, 1999) et l’asphyxie budgétaire.
À son arrivée, la commune (plus de 6 000 habitants) affichait un déficit d’environ 250 millions de FCFA, un budget quasi intégralement absorbé par la masse salariale.
M. Mouandzoudi enclenche un plan de sauvetage : réajustement budgétaire,
annulation de dettes, règlement de la dette relative aux services rendus dus par la collectivité aux agents municipaux depuis de nombreuses années (de l’ordre de 50 millions), subvention exceptionnelle, relance de la RSE avec les entreprises minières, coopération décentralisée (Airaines, Mont-Saint-Martin) et outillage méthodologique (certificat en montage de projets, Université Senghor).
Il met la collectivité en mouvement via un premier forum économique et social, un forum RSE avec la Comilog et un Plan de Développement Local. Le résultat est tangible : un retour à un solde positif en fin de mandat (≈ 85,96 millions de FCFA) et une mairie à nouveau opérationnelle.
Le bilan se lit dans le concret : réfection de la gare routière ; finition/modernisation du marché de Mounana ; trois mini-marchés (Massongo, Cité des Cadres, Ambié) ; construction d’une salle des fêtes, réhabilitation du complexe sportif pricipal de la ville, équipement des bureaux, 11 véhicules (fonction et usage commercial) ; hausse des recettes (réhabilitation du Chalet du Lac, panneaux publicitaires) ; services soldés aux anciens agents ; entretien des voiries (profilage saisonnier), caniveaux, espaces verts ; installation de panneaux solaires ; achat d’un bus de transport ; bibliothèque municipale équipée (via la coopération française) ; pavage (gare routière–Ambié) ; réfection d’écoles (catholique et protestante) ; dons et rééquipement de l’hôpital Jean-Claude Andrault (dont un conteneur de consommables), jusqu’à une réhabilitation complète ; actions sociales (arbres de Noël, aides scolaires, médicales, funéraires) ; vie culturelle et sportive relancée (tournois, boxe, basket, football – victoire à la Coupe Altogovéenne).
La municipalité a également mobilisé la RSE pour financer un motel municipal, créant des revenus pour les employés.
Fabrice Mouandzoudi est fils du terroir. Il a passé une bonne partie de sa vie dans ville natale. Du cycle primaire au cycle secondaire il y réside. Il quitte Mounana pour poursuivre ses humanités à Libreville et hors pays.
En dépit de l’éloignement professionnel, » mwana bola » ( le fils du village. Ndlr) est toujours resté en communion avec la ville de l’uranium.
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