Culture: le palais des sports a abrité un concert de danse

Culture: le palais des sports a abrité un concert de danse
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AD – Libreville (Gabon) – Dans l’écrin feutré du Palais des Sports de Libreville, transformé pour l’occasion en un théâtre de lumières tamisées et d’émotions vibrantes, plus de 200 jeunes danseurs, âgés de 3 à l’âge adulte (45ans), ont illuminé la scène lors du spectacle de fin d’année de « No Limit Dance Studio ».

Une tradition vieille de 13ans, où la passion, la discipline et la grâce ont une fois de plus ébloui un public conquis, venu en nombre célébrer l’aboutissement d’une année de travail acharné.

Le gymnase, habituellement arène de compétitions sportives, s’est paré ce soir-là d’une sobriété élégante, presque mystique. Les projecteurs, savamment orientés, dessinaient des halos dorés sur les visages impatients des jeunes artistes, tandis que les murmures excités des parents résonnaient dans l’attente du lever de rideau.

Entre ombre et lumière, la scène se faisait promesse : celle d’un voyage chorégraphique où chaque pas, chaque geste, raconterait une histoire.

De la fluidité aérienne du jazz moderne à la rigueur gracieuse de la danse classique, en passant par l’énergie électrisante du hip-hop et les rythmes envoûtants du tradi-moderne, les prestations se sont enchaînés comme les pages d’un livre vivant.

Les plus petits, « à peine plus hauts que les chaussons de danse », ont émerveillé par leur innocence déterminée, tandis que les adolescents ont impressionné par leur technique et leur présence scénique.

Parmi eux, Zaharia Nguia, 10 ans, rayonnante dans son body d’oré : « Je suis heureuse, je vais danser avec mes amis. Mes parents sont là… et ça fait du bien de savoir qu’ils me voient faire ce que j’aime. »Un témoignage simple, vibrant, qui résume l’essence même de cette soirée : l’épanouissement par l’art.

Fondatrice de « No Limit Dance Studio », Micka Tsinga veille depuis treize ans sur cette initiative qui transcende la simple performance.

« C’est le fruit de huit mois de travail intense, mais surtout une éducation artistique qui façonne ces enfants bien au-delà de la scène », confie-t-elle, le regard brillant de fierté.

Pour elle, la danse est bien plus qu’une discipline :« C’est l’âme de l’enfant. Ça éveille, ça rassemble, ça apprend la vie en société. »

Un credo qui séduit chaque année davantage de parents, comme en témoigne l’affluence grandissante. « J’invite ceux qui hésitent encore à nous rejoindre. La danse, c’est par nous… et c’est fait pour nous. »

Alors que les dernières notes s’évanouissaient sous les applaudissements nourris, une certitude planait dans l’air : cette soirée n’était pas une fin, mais un nouveau départ. Entre rires, acclamations et quelques larmes d’émotion, parents et enfants ont partagé un moment de grâce, où la danse s’est faite langage universel.

Et si l’on en croit l’étincelle dans les yeux des jeunes danseurs, une chose est sûre : l’année prochaine, « Nö Limit » repoussera une fois de plus les limites… pour illuminer à nouveau la nuit Libreville.

BM/PIM/ad/25

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