Présidentielle 2025: le spectacle des mutants (Par Patrice Etong Oveng, journaliste)

Présidentielle 2025: le spectacle des mutants (Par Patrice Etong Oveng,  journaliste)
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AD – Libreville (Gabon) – Patrice Etong Oveng, journaliste et cadre du système des nations unies dans une analyse froide dépeint le landerneau politique gabonais.
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Quand la médiocrité règne, l’incompétence et la Roublardise deviennent la règle.

Au Gabon, Pays potentiellement très riche, gouverné par un système politique qui pratique l’exercice du pouvoir par modèle de rente et qui fonctionne plus par l’allegeance qu’à la compétence.

Tous les domaines d’activités du pays fonctionnent sur cette logique. L’ALLEGEANCE.

Après le coup de force du 30 Aout, Albert Ondo Ossa, Homme droit, stricte et compétent a été utilisé par les gardiens du système dans une stratégie de mutation de celui-ci

Pour cette élection, le PDG déposé officiellement par les armes, a réussi encore, un autre coup de génie, en alignant deux vrais candidats issus de deux courants divergents, comme à l’époque entre les renovateurs et les Caciques.

pour cette élection, l’un joue sur l’émotion globale née de l’envie de changement et portée par le CTRI et les Bâtisseurs ( Renovateurs) mais en réalité noyés par les partisans de l’ancien parti unique.

L’autre candidat est lui, un roublard (Un Cacique du système devenu), il est un adversaire redoutable, poussé par les fidèles de l’ombre, c’est l’arme humaine officielle utilisée par les combattants de première ligne du PDG.

c’est un accrobate infatigable, il se déguise très rapidement, s’approprie l’histoire, brouille les pistes en menant des attaques bruyantes, utilise des subterfuges

Demain, si Bilie Bi Nze sort gagnant de cette élection, je vous garantis que les Pedgistes seront très contents. ceux qui ont rallié en masse le mouvement des battisseurs feront marche arrière pour le rejoindre.

le système politique dans nôtre pays navigue ainsi. sans ambitions ni convictions réelles pour le développement du Gabon.

Les elections actuelles en réalité révèlent au grand jour ses postures et positionnements pour accompagner cette mutation.

Les journalistes, le peuple, ne sont que des victimes expiatoires de ce spectacle de mutants. Ils sont encore à applaudir pour les uns et à défendre pour les autres, leurs futurs boureaux.

APA/PIM/ad/25

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