Gabon : vers une élection présidentielle avant août prochain

Gabon : vers une élection présidentielle avant août prochain

AD – Libreville (Gabon) – Par Paule Calice Pambo : Depuis le début de l’année, des annonces et autres rumeurs font état de la tenue des élections présidentielles très bientôt au Gabon. Les réseaux sociaux en font leurs choux gras.

Sur la toile, une date a été annoncée, le 22 mars 2025, nouvelle rapidement démentie par le même procédé (fakenews).

Cette rumeur survient pendant certains hommes politiques montent au créneau pour fustiger, le projet d’élaboration du nouveau code électoral actuellement en cours d’examen par le parlement (sénat et Assemblée nationale). La copie est attendue sur table du gouvernement le 20 janvier courant.

L’attelage, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ancien vice-président de la République, Albert Ondo Ossa, ancien ministre et ancien candidat à la dernière élection présidentielle, Ali Akbar Onanga Y’Obegué, ancien ministre et Alain Claude Billie By Nze, dernier Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba n’est pas aller de main morte.

Le quatuor n’est n’a pas été tendre avec le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Il l’accuse d’avoir trahi sa promesse de rendre le pouvoir aux civiles, à la fin de la période de transition don la fin est prévue au mois d’août 2025.

« Le président Oligui Nguema avait dans son discours du 4 septembre 2023, fait la promesse de restituer le pouvoir aux civiles au terme de la transition, or tout porte à croire qu’il veut s’accrocher au pouvoir », a déclaré le leader du Parti social-démocrate (PSD) lors de cette conférence de presse du 8 janvier dernier.

Pour sa part, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, par ailleurs juriste, a dénoncé des travers dans la révision de la liste électorale en cours. Selon lui, cette révision du code électoral ne devait concerner que les gabonais ayant a atteint l’âge de 18 ans.

« Le groupe de quatre », a également demandé le retour à la constitution de 1991 alors que pays vient d’adopter une nouvelle constitution par voie référendaire le 16 novembre dernier, la refonte du code électoral.

Une position également partagée par l’universitaire, Bertrand Noël Boudzanga : « Le général s’est tiré une balle dans le pied. Il s’est disqualifié pour être candidat à l’élection présidentielle parce qu’il a été ministre ».

Selon une disposition de la charte actuelle, aucun ministre pendant la transition ne peut btiguer la présidence de la République.

Toutes ces sorties médiatiques semblent cacher un projet politique notamment la tenue de l’élection présidentielle dans un avenir très proche.

Il se susurre dans les couloirs que l’année scolaire sera abrégée, sans toutefois précisé la date exacte de la fermeture des classes.

Autre fait, non anodin est le remaniement dans instants qui suivent du gouvernement.

Sur toutes les chaines de télévision l’on annonce une communication du secrétaire général de la présidence de la République, Guy Rosatanga Rignaud.

PCP/IM/ad/25

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