Gabon-Consommation : Des boissons de la SOBRAGA désavouées en France

Gabon-Consommation : Des boissons de la SOBRAGA désavouées en France

AD – Libreville (Gabon) – Par Daris Yoba : Un laboratoire d’analyses français a jugé, en aout 2024, plusieurs boissons de la société des boissons rafraîchissantes du Gabon (SOBRAGA) non conformes par rapport aux normes de mise en vente et impropres à la consommation.

Il s’agit notamment des Kits Regab, jugés non conformes ; les boissons Booster à savoir Racines, Zombie, Banana Mama, Whisky cola et Gin Tonic. Seules les boissons Sombreros ont été jugées conformes aux normes !

L’affaire serait passée sous silence n’eut été la publication dans les réseaux sociaux d’une vidéo vite devenue virale de madame Marcelle Eyang, Gabonaise résidant à Toulouse, en France, où elle tient un restaurant et principale intéressée dans cette affaire qui a fini par interpeler les Gabonais.

En avril dernier, l’entrepreneuse a décidé d’acheter auprès de Sobraga, à Libreville, des stocks de boissons fabriquées par ce brasseur français installé au Gabon depuis 1966 afin de les revendre dans son restaurant hyper fréquenté par des Gabonais et d’autres africains.

Une fois arrivé au port de Marseille, sa cargaison a été soumise à un contrôle douanier qui a nécessité le passage des produits cités par un laboratoires d’analyses.

Dès qu’elle l’a appris, la SOBRAGA s’est défendue de la qualité de ses boissons en publiant un billet assorti d’une menace : « La Société des Boissons Rafraîchissantes du Gabon (SOBRAGA) rappelle à l’ensemble de ses consommateurs que la marque BOOSTER est une marque internationale dans des dizaines de pays en Afrique, et importée par voie légale par plusieurs commerçants en France depuis des années. Nos usines dont entièrement certifiées en sécurité des denrées alimentaires (FSSC 22000), et les produits sont soumis à des analyses internes et des analyses externes des laboratoires internationaux accrédités…SOBRAGA se réserve le droit d’entreprendre des actions légales contre toute diffusion de fausses informations susceptibles de nuire à sa réputation ».

La bonne question à ce jour est de savoir pourquoi SOBRAGA  n’a pas encore entrepris d’actions légales contre ce laboratoire marseillais qui a publié les résultats de ses analyses ou contre Marcelle Eyang qui s’est plainte sur les réseaux sociaux ?

Une joute judiciaire franco-française entre le laboratoire marseillais qui n’a eu aucune retenue pour dénoncer la non-conformité des boissons de SOBRAGA et celui vanté par la brasserie et qui lui aurait attribué la notation FSSC 22000 serait de bonne augure pour rassurer les nombreux consommateurs des boissons incriminées. L’affirmation de SOBRAGA  sur la qualité de ses boissons reste donc gratuite pour l’heure.

DY/PIM/ad/24

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