Politique-tribune: le revers de la médaille, ou la fin d’une illusion ( Louis Jocelyn Ngoma)

AD – Libreville (Gabon) – Le syndicaliste, activiste et homme politique Louis Jocelyn Ngoma ne vas pas de main morte pour tirer à boulet rouge sur certains hiérarchiques du régime dechu au lendemain du double scrutin législative et local. Lecture.

Depuis quelques jours, certains anciens barons de l’ordre ancien, restés fidèles à un régime déchu, osent se glorifier d’avoir « choisi de ne pas rejoindre l’UDB ». Dans leurs paroles tremblantes de rancœur, ils croient trouver une légitimité nouvelle, comme si l’histoire pouvait être réécrite au gré de leurs caprices.

Pourtant, la vérité est implacable : pendant quatorze ans, c’est l’opposition qui a supporté les injustices, les humiliations et la violence politique. C’est elle qui a tenu bon lorsque le peuple était muselé, lorsque les urnes étaient confisquées, lorsque la dignité humaine était piétinée.

*Une mémoire sélective et une hypocrisie criante*

Aujourd’hui, ces nouveaux « pleureurs » crient à la fraude. Mais qu’ils se souviennent :
hier, eux-mêmes ont tué d’autres Gabonais pour les mêmes raisons.

Ils crient aujourd’hui ce qu’ils ont refusé d’entendre hier.
Ils dénoncent aujourd’hui ce dont ils se sont rendus complices hier.

Des milliers de vies ont été sacrifiées sur l’autel de la cupidité et de l’aveuglement d’un système qui refusait de partager le pouvoir. Des cadavres reposent encore dans les placards de l’histoire, témoignant du mépris d’un régime qui a cru pouvoir réduire à néant la conscience d’un peuple.

*La leçon de l’histoire*

La vie est une pièce à deux faces. Elle nous enseigne l’équilibre, la synthèse des oppositions apparentes, le vivre-ensemble et l’harmonie. Mais le PDG, durant des décennies, n’a voulu regarder que d’un seul côté. Il a rassemblé autour de lui toutes les racailles, toutes les dérives et toutes les compromissions qui ont freiné l’essor de notre pays.
Aujourd’hui, ceux qui se vantent d’avoir « résisté » en restant dans ce parti découvrent, trop tard, qu’il n’y a pas de nuit éternelle.

Car un peuple ne doit jamais oublier son rêve. L’histoire nous a appris que les tyrannies s’effondrent toujours sous leur propre poids, que l’arrogance finit toujours par scier la branche sur laquelle elle est assise.
Après 14 ans de mensonges, la page se tourne. C’est désormais l’heure du revers de la médaille.

Le 30 août restera gravé dans notre mémoire collective comme une date charnière.
Merci Monsieur le Président de la République pour ce moment mémorable.
Votre courage et votre vision redonnent au peuple gabonais confiance en l’avenir. Ce jour symbolise le retour de la dignité, l’ouverture d’une nouvelle ère faite d’unité, de progrès et d’espérance.

À ceux qui s’accrochent encore au passé, nous disons ceci : le temps de l’impunité est révolu.

Au peuple gabonais, nous disons : continuons le combat du changement, pour que plus jamais la mémoire ne soit confisquée.

Le second tour approche.
Dans chaque quartier, dans chaque famille, dans chaque bureau de vote, faisons triompher l’UDB, le parti des bâtisseurs.
Votons massivement pour les candidats UDB au deuxième tour afin de consolider la victoire du peuple et offrir à notre nation l’avenir qu’elle mérite.

Ensemble, bâtissons une nation réconciliée, debout et digne.

JHY/PIM/ad/25