Le candidat indépendant Pascal Oyougou lance sa campagne par une visite à la prison de Franceville
AD – Libreville (Gabon) – Le 17 septembre 2025 a marqué le lancement officiel de la campagne électorale au Gabon.
Cet événement qui accréditera la fin de la transition dans notre pays, constituera une phase déterminante pour les candidats portés aux différentes élections (Législatives, Municipales et départementales).
À l’occasion de sa première sortie publique, Pascal OYOUGOU, candidat indépendant, a choisi un lieu symbolique : la prison centrale de Franceville (Yéné).
Accueilli, chaleureusement, par le personnel pénitentiaire et après un profond moment de dévotion, il a adressé un message fort aux détenus en ces termes : « Vous êtes les âmes de Dieu et vous avez de la valeur devant sa face, vous avez de la valeur à mes yeux ».
Témoignant de sa propre expérience en tant qu’ancien détenu de la prison centrale de Libreville, Il a exhorté son auditoire à vivre dans la solidarité et le respect mutuel, rappelant que « le détenu n’a pas seulement des besoins matériels, il a aussi besoin d’une oreille attentive, d’une épaule sur laquelle s’appuyer. Soutenez-vous les uns les autres, et considérez les gardes pénitentiaires comme vos anges gardiens. Traitez-les, toujours, avec respect. »
Dans un moment de partage, il a confié être venu « pour deux choses : demander à ceux qui le peuvent de voter pour lui, mais surtout « quémander » les prières des détenus » » . Ce, en soulignant que « vos prières sont des parfums de bonne odeur aux yeux de Dieu » et a ajouté : « J’étais ce que vous êtes, et vous serez ce que je suis. »
Revenant sur son propre parcours, Pascal OYOUGOU a rappelé avoir passé sept semestres en détention, période qu’il considère comme une retraite spirituelle selon la volonté parfaite de Dieu : « Je suis sorti en très bonne santé, avec un moral d’acier et la paix du cœur. Car, j’ai pardonné à ceux qui m’avaient offensé. »
Ce fut donc un message d’amour, de compassion et d’espérance qu’il a transmis aux détenus de Franceville. La rencontre s’est achevée par la remise de présents symboliques, destinés à l’usage quotidien des détenus.
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