Gabon-Emploi: 500 gabonais formés à la conduite d’engins lourds ne trouvent pas d’emplois
AD – Libreville (Gabon) – Quelque 500 jeunes gabonais formés en conduite d’engins lourds par le Génie militaire dénoncent de ne pas trouver du boulot, à l’issue de leur formation tel que promis par l’Etat.
Lire l’intégralité de leur sortie sur les réseaux sociaux.
Nous sommes plus de 500 jeunes Gabonais, formés avec sérieux et discipline en conduite d’engins spécifiques lourds au génie militaire, entre octobre 2024 et avril 2025.
On nous avait promis qu’à l’issue de cette formation, nous serions directement orientés vers les entreprises de BTP actuellement en activité sur le territoire national.
👉 Mensonge !
Depuis que nous avons terminé, nous sommes abandonnés à notre sort, au chômage, sans perspective.
Certains n’ont même pas encore reçu les documents prouvant la fin de leur formation. Et pour ceux qui les ont obtenus, la désillusion est totale :
-Les entreprises exigent plusieurs années d’expérience pour nous recruter ;
-Elles ferment leurs portes aux jeunes Gabonais pourtant formés par l’État ;
-Pire encore, elles préfèrent embaucher massivement de la main-d’œuvre étrangère, en marginalisant les nationaux.
Comment comprendre qu’avec des centaines de chantiers en cours, le gouvernement laisse ses propres fils et filles, formés avec l’argent du contribuable, croupir dans le chômage ?
Nous avons l’amère impression d’avoir été formés pour grossir les rangs des chômeurs, pendant que nos postes sont occupés par des expatriés.
C’est un affront à la jeunesse gabonaise !
C’est une trahison envers les sacrifices consentis par les familles et par la Nation !
Nous demandons que le parrain de ce programme de formation et les autorités compétentes soient saisis immédiatement de cette injustice criante.
La jeunesse gabonaise n’acceptera pas d’être utilisée comme vitrine puis jetée à l’oubli.
➡️ Nous réclamons :
-La remise immédiate de nos attestations à tous les stagiaires ;
-L’insertion professionnelle effective et prioritaire des jeunes Gabonais dans les entreprises de BTP ;
-La fin du favoritisme scandaleux envers la main-d’œuvre étrangère au détriment des nationaux.
Est-ce cela l’essor vers la félicité que l’on nous a permis ?
Un pays qui méprise sa jeunesse formée court à sa perte !
PCP/PIM/ad/25
