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Les forces de l’ordre ne sont pas impliqués dans « le saccage  » de la residence du president de la Commission de la CEEAC

AD – Libreville (Gabon) – Le ministère gabonais de l’Interieur a dementi l’omplication des forces de l’ordre dans la violation présumé de la residence du président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Voici le communiqué du gouvernement gabonais

LE JEUDI 18 JANVIER 2024, le Président  de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) son excellence Gilberto da piedale VERSSIMO, a saisi le gouvernement de la république Gabonaise par note verbale N° 11/CEEAC/COM/2024 afin de l’informer de ce que, le mercredi 17 janvier 2024à 9h30, un groupe de cinq individus armés est entré par effraction à sa résidence officielle sise au quartier haut de gué-gué dans le 1er arrondissement de Libreville.

Faisant suite à l’enquête diligentée à cet effet, le gouvernement tient à préciser ce qui suit :

Sur la qualification de graves incidents de sécurité portée par le président de la commission, il ressort qu’en fait d’agression, il s’est plutôt agi de l’arrivée sur les lieux du propriétaire des locaux, accompagné de deux éléments de sa garde rapprochée, venu constater l’effectivité de la libération de la résidence par l’ancien occupant à savoir Monsieur Gilberto da Piedale VERISSIMO, absent du territoire au moment des faits, conformément( à la résiliation du contrat de bail au 30novembre 2023.

Il est également relever que par lettre datée du 30 novembre 2023, l’intéressé a notifié à l’agence immobilière la libération de la résidence pour au plus tard le 5 janvier 2024.

Au regard de ce qui précède, il ne s’agit pas donc d’une action menée par les Forces de Défense et de Sécurité contre l’ambassadeur Da Piedale VERISSIMO.

S’agissant du caractère officiel de cette résidence, l’enquête à démontrer, à la lumière du contrat de bail qui courait du 1er Décembre 2022 au 30 novembre 2023couplée à la lettre de résiliation de l’ambassadeur, qu’elle ne l’était plus ; le président de la commission de la CEEAC n’y étant plus domicilié mais résidant désormais dans un appartement dans le centre-ville.

Le gouvernement de la république gabonaise constate que pour le déplorer depuis sa prise de fonction, l’ambassadeur Da PIEDALE VERISSIMO ne s’est jamais soumis à l’obligation de notification e son lieu d’habitation au ministre des affaires étrangères, conformément aux dispositions pertinente de la convention de vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques.

Eu égard à tout ce qui précède, le gouvernement de la république gabonaise, tout en s’indignant des allégations peu crédibles tendant à ternir l’image du Gabon et de ses Forces de Défense et de Sécurité, réaffirme  son engagement à respecter scrupuleusement toutes ses obligations internationales et communautaire en matière de protection des diplomates, des missions diplomatiques et organisations internationales accrédités sur son territoire.

source: ministère de l’intérieur 

 

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