AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Voilà qui vient trancher le débat. L’union entre deux personnes de même sexe reste interdite au Gabon. Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) met définitivement un terme aux espoirs des défenseurs de la cause LGBTQIA+ en brandissant la Charte de la transition, publiée le 4 septembre au Journal officiel de la République. Son article 25 stipule clairement que « le mariage, union entre deux personnes de sexes différents, et la famille constituent le fondement naturel de la vie en société [et qu’ils] sont protégés et promus par l’État ». Toute chose qui exclut la possibilité l’union homosexuel sous l’ère du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le Gabon n’est pas le seul pays africain à se dresser contre l’homosexualité. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre, le ministre de la Fonction publique du Burkina Faso, Bassolma Bazié, a consacré un pan de son discours devant la communauté internationale à la question de l’homosexualité. « Il nous faut reconquérir notre culture. Nous avons singé l’Occident dans sa monogamie, s’est indigné le représentant burkinabè, le 23 septembre dernier. Voilà qu’aujourd’hui, on veut nous faire croire que des contre-valeurs, des attitudes contre la nature relèvent de la liberté. Il ne sera pas question d’homosexualité en Afrique. Je le répète, il ne sera pas question d’homosexualité chez nous », a-t-il insisté.
MM/PIM/ad/23