AD – Libreville (Gabon) – Par Narcisse Ngoulou: Alors que la rentrée des élèves est effective depuis le 18 septembre 2023, Gaston Otogho Nze qui tient les rênes du Lycée Jean Hilaire Aubame Eyeghe de Nzeng-Ayong, balaie pour Africdirect quelques sujets d’actualité.
Comment décrivez-vous la rentrée des classes 2023-2024 au sein du lycée Jean Hilaire Aubame Eyeghe ?
Nous l’entamons avec beaucoup de sérénité, quelques soit les difficultés de départ…mais je crois que nous avons bien démarré notre rentrée des classes.
Avez-vous élaboré des stratégies en ce qui concerne notamment les classes d’examens ?
Nous avons déjà tenu des réunions avec l’ensemble du corps administratif. Nous allons poursuivre ces réunions avec l’ensemble des enseignants, puisque pour le moment nous étions limités uniquement aux chefs de départements , qui nous ont permis de jeter les bases de notre année scolaire. Pour la suite, nous allons voir quelles sont les stratégies en fonction des données actuelles de la Transition, nous voyons qu’il y a des moments forts qui pourront arriver sous peu. Certes, les frais d’inscription n’existent plus, mais le président de la Transition souhaite que nous évoluons de façon maximale, avec les moyens que l’Etat va désormais mettre à notre disposition.
Comment vous organisez-vous sans ces moyens ?
Pour le moment, nous sommes dans l’étude de faisabilité. Les autorités nous ont demandé d’établir l’état des besoins, en fonction de nos effectifs. C’est ce que nous avons déjà fait parvenir à la tutelle. Nous avons eu la chance d’avoir été maintenu. Donc tout ce que nous avons eu comme matériel en plus des examens et ce que nous avons mis en réserve pour l’année scolaire, nous l’utilisons et c’est ce qui nous permet de fonctionner actuellement sans difficulté.
Votre établissement se démarque des autres en raison de ses bons résultats. Quel est votre secret ?
Le secret c’est la communication. Une communication ouverte à tous…avec les enseignants, les élèves et l’ensemble du personnel administratif. Chaque chef d’établissement doit se donner un projet avec pour objectif principal la réussite en terme de moyennes en fin d’année scolaire. Pour les classes de terminale, le travail que nous effectuons avec les élèves est plus soutenu, parce que aujourd’hui ce n’est plus seulement l’obtention du baccalauréat qui compte, il faut aussi avoir la moyenne annuelle pour bénéficier de la bourse estudiantine.
Que faut-il retenir de la sécurité au sein de votre établissement?
Nous gardons les mêmes mesures. Nous avons les surveillants qui ont été affectés dans notre établissement, nous avons les agents de prévention de sécurité scolaire qui sont au nombre de 10, nous les avons recensé et doté de gilets avec les faibles moyens dont nous disposons pour être plus visibles. Et, dès le 18 octobre, nous aurons la chance d’être visité par la Préfecture de Police qui compte renforcer ce dispositif de sécurité.
Votre mot de fin ?
À l’endroit des autorités, c’est de savoir qu’ils ont forcément une feuille de route qui a été donnée par le Président de la Transition, par l’entremise de monsieur le premier ministre chef du gouvernement. Cette feuille de route va leur permettre de dégager les priorités qui ont été déterminées . Nous avons donc le retour avec sérénité. Nous souhaitons juste que cette année scolaire 2023-2024, va se passer sans trop de difficultés, sans trop de violences en milieu scolaire et surtout que chacun travaille avec professionnalisme et sa conscience professionnelle.
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