AD – Libreville (Gabon) – Par Alice Pascale Aboumi : Le gouvernement gabonais n’a pas autorisé les observateurs internationaux et la presse étrangère à venir couvrir les élections générales de samedi prochain, selon Mays Mouissi, analyste économique.
Cette décision est une première depuis le retour au multipartisme en 1990 dans ce petit pays d’Afrique centrale, réputé riche en matière première.
Des élections générales (présidentielles, Législatives et locales) sont prévues de se tenir samedi prochain.
19 candidats étaient en lice, mais ils ne seront plus que 12 pour briguer les suffrages. Cinq se sont désistés pour désigner le professeur, Albert Ondo Ossa comme l’unique candidat de l’opposition au scrutin présidentiel.
Le président sortant, Ali Bongo Ondimba sera ainsi face à onze adversaires dont le plus « lourd » est l’universitaire Ondo Ossa.
La dernière élection présidentielle de 2016, remportée par Ali Bongo Ondimba avait été fortement contestée par le principal challenger, Jean Ping qui s’autoproclame toujours vainqueur ce scrutin controversé.
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