AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Depuis que Pierre-Claver Maganga Moussavou, à l’époque Vice-président de la République, a offert, vendredi 7 décembre 2018, une enveloppe de 30 millions de Francs CFA, en guise de soutien à plus de 70 sinistrés, victimes d’inondation, dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-Est du Gabon), il a démontré toute sa générosité, et impréssionné tous ceux qui le disaient « pingre » comme Picsou…Malheureusement depuis le week-end dernier, cette action est éclipsée par le terrible éboulement de terrain du PK8 qui a fait 7 morts. Et le silence du président du PSD à ce sujet est très critiqué.
S’il existe au Gabon des hommes politiques généreux, Pierre Claver Maganga Moussavou s’en rapprochait sans doute ces derniers temps…En effet, souvenons-nous, l’homme de Moutassou, considéré légendairement de « chiche », est celui qui accompagné de son épouse a organisé un arbre de Noël à l’intention des enfants du pré-Primaire de Mouila en 2017.
Récemment, le président du PSD, touché par l’appel à l’aide du président de Dynamique Unitaire Jean Rémi Yama lancé depuis sa cellule, s’est engagé à remettre la somme d’1 million de Franc, pour soutenir le syndicaliste qui demeure toujours à sans famille.
Pierre Claver Maganga Moussavou salement critiqué par une presse en ligne
Ce qui fait tâche en revanche, c’est le silence assourdissant du leader du PSD suite au drame qui a eu lieu au PK8. Sept personnes d’une même famille ont été ensevelies à la suite d’un éboulement, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 octobre 2022, durant une pluie diluvienne. Pour un journal en ligne proche du pouvoir, l’explication derrière ce silence serait simple : Pierre Claver Maganga Moussavou ne serait pas touché par cette affaire pour la simple et bonne raison qu’il peine sans doute à se remettre d’avoir été « terrassé » par Franck Atabi Bokamba Ndombi lors des élections législatives partielles à Mekambo. Une opinion abject et diffamatoire qui risque de ne pas plaire au candidat à la présidentielle de 2023, qui pourrait encore menacer de régler cette histoire au tribunal comme à son habitude.
Plus qu’une histoire d’homme politique silencieux, le président du PSD doit sans doute vouloir gérer ce drame en interne, loin des caméras, avec les familles concernées, de peur d’être accusé de faire de la récupération politique.
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