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Gabon: l’ONG AMFES referme la Conférence internationale sur comment éradiquer les maladies endémiques en Afrique

AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: L’organisation non gouvernementale ‘’Assistance médicale dans les formalités d’évacuation’’ (AMFES) dirigée par Marie Avorbang a cloturé à Libreville, la conférence internationale sous le thème de “L’information, la prévention et comment éradiquer les maladies endémiques en Afrique” avec plus de 20 pays représentés et dont 15 pays porteurs d’une solution à une pathologie bien spécifique.

 

Organisée du 20 juin au 9 juillet 2022 au Stade de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville, cet événement d’envergure panafricaine était parrainé par Mike Jocktan, politicien et homme d’église.

 

« La santé est un des domaines les plus importants dans un pays. Il est donc primordial qu’elle soit portée au 1e plan des considérations gouvernementales et civiles. C’est dans cette optique qu’AMFES travaille chaque jour pour des avancées significatives dans ce domaine au Gabon, en espérant également toucher les pays voisins tels que le Cameroun et la Guinée équatoriale, pour ne citer que ceux-là », a déclaré Mike Jocktan.

 

L’évènement a été rehaussé par la participation de plusieurs médecins généralistes, qui ont bien voulu accompagner l’AMFES, en exposant sur les différentes pathologies. Leur enrichissante participation a permis au public de connaître un peu mieux les réalités inhérentes à leur métier et aussi de mettre en lumière la carence de spécialistes dans notre pays.

 

La responsable d’AMFES souhaite vivement que ces assises donnent lieu à la création d’un centre d’hémodialyse pour vaincre les pathologies les plus meurtrières sur notre continent et dans notre pays, à savoir le diabète et l’insuffisance rénale.

 

Selon la société francophone africaine de diabétologie, le Gabon fait partie des pays les plus atteints de diabète en Afrique noire. De ce fait, près d’un Gabonais sur 10 souffrirait de diabète ou ignorerait qu’il en souffre et les chiffres de l’insuffisance rénale sont tout aussi alarmants. Il est à déplorer qu’il n’y ait dans tout le Gabon que trois spécialistes du rein, que les dialyses coûtent extrêmement chères et ne se font qu’à Libreville.

MM/PIM/ad/22

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