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GABON: l’ONG AMFES «Pour des solutions africaines aux maladies endémiques du continent»

AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: L’Afrique est en proie à de nombreuses épidémies – tuberculose, VIH/sida, paludisme – diabète et insuffisance rénale – mais elle s’efforce depuis des décennies de lutter contre ces menaces. Pour vaincre ces maladies mortelles, l’Association française d’assistance médicale dans les formalités d’évacuation sanitaire (ONG AMFES), préconise qu’il faut également se tourner vers les compétences existantes et trouver des solutions à l’échelon continental.

Chapeautée par Marie Avorbang Minko, l’ONG française AMFES a procédé au lancement, ce lundi 20 juin 2022, des assises en vue de relever les défis de la santé qui n’ont cessé de freiner l’émergence de l’Afrique.

« Nous sommes en train d’écrire une histoire. Nous rassemblons le peuple africain pour trouver des solutions qui concernent la Santé dans le continent », a indiqué Marie Avorbang Minko, lors du lancement de la Conférence de l’ONG AMFES.

Cette conférence qui a également pour but d’informer les populations, le personnel soignant et les patients sur les maladies endémiques qui sévissent en Afrique, enregistre la participation des autres ONG et associations des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) représentées au Gabon et qui travaillent en étroite collaboration avec L’ONG AMFES sur les nombreux défis auxquels font face les pays africains notamment dans le secteur de la santé.

20 associations inscrites sous le registre de leurs ambassades, dont 15 ont un projet et une pathologie bien spécifique qu’elles vont présenter durant ces assises. Les 5 autres restantes s’épancheront sur la covid-19.

Organisée sous le thème « L’information, la prévention, comment éradiquer les maladies endémiques en Afrique », cette conférence est l’occasion de rendre un hommage appuyé à la société civile représentée par Marc Ona Essangui. 

« Ensemble, nous allons parler de la médecine traditionnelle et de la médecine moderne. Nous sommes d’abord dans notre continent. Les africains, quelque soit le pays africain dans lequel ils se trouvent, doivent pouvoir se soigner librement. Si les occidentaux le font, pourquoi pas les africains? », s’interroge la responsable d’AMFES.

Selon elle, les décideurs et la société civile ne peuvent pas travailler en vase clos. Un but commun doit permettre de galvaniser le soutien indéfectible des dirigeants mondiaux au sein des gouvernements et des agences de financement à travers le monde.

L’Afrique possède le leadership scientifique et le capital intellectuel nécessaires pour trouver des remèdes aux maladies endémiques qui l’accablent. Elle en a fourni la preuve à de multiples reprises, comme lors de la crise de coronavirus. Lorsqu’un problème se présente, la recherche locale est certainement la meilleure voie pour trouver une solution, estiment certains leaders de la société civile comme Marc Ona Essangui.

La voie de l’innovation nécessite un financement qui soutiendra et favorisera la croissance et l’expertise des scientifiques africains, estime Marie Avorbang Minko qui compte sur le soutien de certains partenaires tel que Total énergie.  Notre interdépendance et notre vulnérabilité partagée soulignent l’importance de la collaboration et du partage. L’heure n’est pas à la complaisance. Nous devons veiller à ce que les solutions soient conçues sur mesure par la recherche locale pour mieux aider ceux qui en ont besoin, ajoute-elle. Les assises lancées ce 20 juin, s’étendront jusqu’au 9 juillet 2022. Une journée spéciale sera consacrée au public qui pourra venir discuter avec les experts, sur les problèmes de santé.

MM/PIM/ad/22

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