AD – Libreville (Gabon) – Par Martina Elisa Adame: L’activiste, Georges Paga, par président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), a accusé vertement, la société pétrolière Perenco de polluer à grande échelle, un bras de rivière dans un village à une vingtaine de kilomètre la localité d’Omboué dans la province de l’Ogooué-Maritime (sud-ouest).
« Pollution en direct de Moba, pollution de Perenco, pollution massive de Perenco, chers compatriotes, chers gabonais, nous sommes ici en direct au site de Moba à vingtaine de kilomètre d’Omboué. Voyez par vous-même, voyez les hydrocarbures. Perenco est menteur », s’exclame Georges Paga sur vidéo circulant sur les réseaux sociaux.
L’activiste pas du tout tendre enfonce le clou : « Perenco ce sont des malfaiteurs, des empoisonneurs, la preuve est ici, la pollution est là, vous-même regardez. C’est un bras de rivière qui est pollué. Tour l’écosystème est touché sur un rayon d’un kilomètre. Cest très grave ».
Le président du ROLBG ni vas pas par le dos de cuillère dans la vidéo en vociférant que l’opérateur pétrolier français réfute qu’il ne pollue pas mais pourtant elle est là visible.
« Il faut que les activités de Perenco s’arrêtent au Gabon. Je le dis clairement. J’interpelle les autorités Perenco n’est pas une société professionnelle », martèle Georges Paga.
La semaine dernière les membres du ROLBG s’étaient rendus discrètement sur le site sur le terminal pétrolier du Cap Lopez où une fuite avait été détectée dans une cuve contenant 50 000 mètres cubes de brut, soit 300 000 barils. L’ONG avait à l’occasion filmé le fameux terminal ou l’on voyait les hydrocarbures dégoulinés dans le bassin du complexe.
La société Perenco à l’origine de l’incident avait annoncé le lendemain que la situation était désormais sous contrôle.
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