AD – Libreville !Gabon) – Par Mozaya Madiba : Pour mettre un terme au conflit homme-éléphant au Gabon, le ministère des Eaux et Forets a opté pour les barrières électriques. Dans cette optique, une ligne de 1 milliard de FCFA dédié à cette problématique a été inscrite au budget de l’Etat pour l’exercice 2021. « Ce financement nous permettra de construire 25 barrières électriques supplémentaires permettant d’atténuer et d’assurer la sécurité alimentaire de plus de personnes « , a confié le ministre de tutelle, Lee White. Oui… mais les populations des provinces impactées, notamment celle du Woleu-Ntem a une tout autre proposition : l’abattage systématique des pachydermes.
Cette proposition a clairement été exprimée au ministre délégué en charge des Eaux et Forêts Charles Mvé Ellah, lors de son séjour dans la province du Woleu-Ntem du 18 au 20 juillet 2021.
Au cours des échanges, les victimes venues des cinq départements du Woleu-Ntem (Ntem, Haut-Ntem, Okano, Haut-Como et Woleu) ont recommandé au gouvernement l’abattage systématique des pachydermes pour diminuer leur surpopulation. Selon elles, c’est la seule véritable solution pour mettre un terme définitif à l’interaction homme-éléphant.
Pas de quoi réjouir les autorités gabonaises, en tête desquelles le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba qui a pour sa part réaffirmé la volonté « inconditionnelle » du Gabon de protéger cette espèce menacée.
Le pays entend ainsi fournir plus d’efforts en la matière afin d’enrayer la baisse de la population des pachydermes. En Afrique, le Gabon est l’un des pays les plus en pointe en matière de protection de l’environnement et de préservation de la biodiversité.
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