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Politique: Raymond Ndong Sima tacle René Ndemezo’Obiang

ADLibreville (Gabon) – L’ancien Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima a, dans sa page Facebook violemment critiqué l’actuel président du Conseil économique social et environnemental, René Ndemezo’Obiang au lendemain des propos qu’il a tenu lors d’un meeting à Bitam dans le nord du pays et son fief politique.

Ces propos sont devenus viraux sur la toile.  Voici l’intégralité de la diatribe l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016.

Au-delà de l’indécence

C’est bien connu qu’en politique, la fin justifie les moyens : mais tout de même ! La gesticulation à laquelle se livre René Ndemezo Obiang depuis quelques jours va au-delà de l’indécence.

Comment comprendre que celui qui en 2016 a versé dans l’outrance et l’injure, celui qui a mené campagne à Libreville, partout au Gabon et singulièrement dans le Woleu-Ntem, en me présentant comme le cheval de Troie d’Ali Bongo Ondimba ;

Comment comprendre que l’un de ceux qui ont fait basculer la campagne et l’ont ancrée dans l’invective et l’insulte ;

Comment comprendre que l’un des artisans des candidatures ethniques mais de préférence non Fang et qui raille désormais celui qu’il adulait alors ;

Comment comprendre que celui qui traitait son adversaire politique de tous les noms d’oiseaux et d’animaux ;

Comment comprendre que celui qui a galvanisé tant et tant de jeunes, les a poussé à monter sur les barricades puis, sans le moindre état d’âme, a enjambé leurs cadavres la semaine suivante pour aller prendre chez Ali Bongo Ondimba le poste de président du conseil économique ;

que cet homme soit désormais celui qui s’étale sur les places publiques et les médias pour expliquer que pour ne pas mourir Okoukout, il faut répondre à l’appel de ce chef qu’il passait à la lessiveuse en 2016.

Combien d’enfants a-t-il envoyé au feu et combien manquent à l’appel ? Combien sont bloqués à l’extérieur du pays effrayés par les conséquences des dérives auxquelles ils se sont laissés aller encouragés par ce prétendu stratège politique mais qui n’est rien de plus qu’un vulgaire égoïste impénitent.

Au diable donc, les préoccupations de développement, de croissance, d’employabilité, de gouvernance: ce n’est même pas du machiavélisme. C’est du banditisme politique.

 

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