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Pluie de billets pour le décès de Fidèle Andjoua : la vidéo qui choque les internautes

AD – Libreville (Gabon)- Par Mozaya Madiba : Fidèle Andjoua, frère aîné de feu President Omar Bongo Ondimba et Oncle du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba est décédé le 18 avril 2021 à la Polyclinique El Rapha.

Un triste évènement qui a suscité la réaction de plusieurs personnalités politiques proches du défunt ou de la galaxie présidentielle. Mais au nombre de ces personnalités, une seule d’entre elles s’est particulièrement fait remarquer : Faustin Boukoubi.

On oublierait presque que ce petit pays d’Afrique centrale observe depuis plus d’un an des mesures restrictives les plus dures du continent en raison de la pandémie. Parmi les images qui circulent sur les réseaux sociaux, il y en a une qui a particulièrement choqué la population gabonaise. On y voit l’actuel président de l’Assemblée nationale, en train de compter 20 millions de francs CFA en guise de participation aux frais des obsèques de l’illustre disparu au nom des liens de mariage qui unissent sa famille avec celle de la famille présidentielle et aussi en qualité de représentant des  » Enfants de papa Andjoua » dans la province de l’Ogooué-Lolo. Un étalage de richesse qui passe mal.

Si ce n’était pas assez ostentatoire, Papa Boukoubi a également présenté sous des ovations, 140 régimes de bananes et 1 sac de patates, une gigantesque quantité de gibiers dont certaines espèces sont déclarées « protégées ».

Sur les réseaux sociaux, certains ont trouvé cet étalage de richesse particulièrement sourd à la lumière de la pandémie de Coronavirus. « Les gabonais essaient de survivre et cet homme se montre ». Ce n’est pas la première fois que Faustin Boukoubi suscite une controverse après un culte de la richesse.

Un nouvel étalage de richesse de l’homme fort de Pana difficile à digérer. En effet, en raison de l’exploitation du pétrole et de la faible population du pays, le Gabon a toujours compté parmi les États africains présentant le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant le plus élevé. La logique aurait voulu que dans ces conditions, les conditions de vie des gabonaises et des gabonais soient parmi les meilleures en Afrique subsaharienne, or il n’en est rien.

Pourtant, le train de vie de papa Boukoubi, est souvent pointé du doigt, alors qu’il étale sa richesse sans aucune honte. Doit-on à l’occasion des obsèques d’un proche, rendre public sa contribution ou celle des membres de sa communauté ? La coutume bantu recommande pour sa part de la discrétion.

Certains estiment que papa Faustin Boukoubi aura toujours de quoi détonner quand on le compare à l’extrême pauvreté de son pays.

MM/PIM/ad/21

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