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L’Evêque François Rabenkogo charge le gouvernement après les émeutes qui ont fait deux morts à Libreville

AD – Libreville (Gabon) – Paule Calice Pambo : L’évêque élu des ministères Christ révélé aux nations (CRN), François Rabenkogo avait déjà « prophétisé » mardi dernier, sur la dangerosité sur les dernières mesures gouvernementales, notamment la réinstauration du couvre-feu à 18h (17h GMT) et l’obligation d’avoir un test PCR négatif au COVUD-19 pour participer désormais aux cultes religieux.

Selon le prélat Rabenkogo, a affirmé dans un communiqué, que ces mesures « impopulaires » venaient davantage précariser les gabonais dont la majorité peine à joindre les deux bouts.

Aussi, pour protester contre lesdites mesures, les populations ont entrepris à l’unisson depuis quelques jours à proximité de leurs domiciles, ‘’un concert de casseroles’’ à partir de 20h00 ((19h GMT) dans un élan pacifique, pour dire « Non » ces mesures sans accompagnement, et qui les précarisent, a écrit l’homme de Dieu.

« Malheureusement, dans la nuit de jeudi à vendredi aux alentours de 20h00, des agents des forces de l’ordre en patrouille dans les PK, auraient tiré à balle réelle sur des jeunes gabonais, qui ont succombé », dénonce avec véhémence l’évêque Rabenkogo.

Des décès confirmés par les autorités, notamment le procureur la République qui a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Des incidents malheureux qui endeuillent plusieurs familles et que le gouvernement aurait évité, s’il avait pris la peine d’écouter les avertissements de Monseigneur François Rabenkogo sur le fait que les mesures contestées allaient conduire le peuple à se rebeller et à agir contrairement aux attentes du gouvernement.

Aussi, l’Evêque des ministères CRN, déplore le silence du gouvernement face aux cris de détresse du peuple gabonais.

Certes, les mesures prises visent à protéger les populations contre cette pandémie qui ne cesse de faire des morts à l’échelle planétaire en général, et sur le plan national en particulier.

Cependant, elles ne doivent pas précariser les gabonais. C’est pourquoi au regard de la situation actuelle et craignant que les choses s’enveniment, l’Evêque Rabenkogo demande au gouvernement de revoir les mesures querellées, dans le cas contraire, de proposer aux populations les mesures d’accompagnement comme ce fut le cas l’année dernière au début de la pandémie.

PCP/PIM/ad/21

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