AD-Libreville (Gabon)-par Grâce Kabi : Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale a présidé hier une séance de travail entre les ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Jean de Dieu Moukagni Iwangou et de celui de l’Education nationale le Pr. Patrick Mouguiama Daouda pour statuer sur la stratégie à adopter pour sauver l’année académique encours. Au cours de cette séance de travail, deux propositions ont été accepté à savoir le turn-over dans les salles de classe et la poursuite des cours en ligne.
A l’instar des autres pays africains frappés par le coronavirus, le Gabon avait entrepris la décision de fermer les établissements scolaire pour lutter contre la propagation du virus. Depuis lors, les apprenants sont à la maison. Alors pour sauver l’année académique qui avait déjà bien démarré, le gouvernement s’attèle à trouver les voies et moyens qui lui permettent d’autoriser une reprise des activités pédagogiques sur l’ensemble du territoire national tout en tenant compte du risque sanitaire.
Passées l’étude et la présentation de la logistique mise en place pour une reprise rapide et rationnelle des enseignements, le ministre en charge de l’Education nationale a demandé les avis « des Comités Scientifique et Technique du COPIL Coronavirus relatifs à cette problématique, étant entendu qu’il n’est pas question pour les autorités de mettre les apprenants et les enseignants en situation d’insécurité sanitaire »,a-t-on pu lire dans la communication de la Primature.
S’agissant de l’enseignement supérieur, le ministre de tutelle Jean de Dieu Moukagni Iwangou a relevé les difficultés auxquelles sont confrontés son ministère et le corps enseignant des universités au niveau notamment des amphithéâtres au sein desquels il est extrêmement difficile de respecter les mesures barrières.
Les échanges entre les membres du gouvernement ont permis de déboucher sur « deux options ont été proposées, à savoir le turn over et les cours en ligne ». A charge aux Comités Scientifique et Technique de trouver les issues favorables en collaboration avec les Départements en charge des finances, comme le leur a instruit le Chef du Gouvernement.
Reste à savoir si ces résolutions seront du goût des professionnels de l’éducation qui avaient requis, pour une quelconque reprise, la satisfaction de certaines conditions.