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Plus de 40 leaders religieux réunis au sein d’une fédération demandent la réouverture des églises

AD-Libreville (Gabon)-par Grâce Kabi : Après le communiqué de presse de l’ancienne ministre Estelle Ondo demandant au gouvernement gabonais d’autorisé la réouverture des églises, le tour est revenu à la Fédération Libre des Assemblées et Ministères évangéliques (Flame) représenté par le prophète, Max Alexandre Ngoua, du révérend  Louis Mbadinga et de l’Apôtre Alphonse Nguimba, a invité les autorités à procéder à la réouverture des lieux de cultes.

Comme les Etats africains touchés par le covid-19 et procédant progressivement à l’ouverture des lieux de cultes, la Flame par le biais de ces représentants, le prophète Max Alexandre Ngoua, du révérend  Louis Mbadinga et de l’Apôtre Alphonse Nguimba a demandé au gouvernement gabonais d’ouvrir tous les lieux de culte sur l’ensemble du territoire national.

Aussi, la Fédération libre des assemblées et ministères évangéliques (Flame), propose pour la bonne tenue du respect des mesures barrières,  l’instauration obligatoire du thermo-flash aux entrées des lieux de culte, le port obligatoire du masque et  l’’interdiction de tout contact physique entre membres (salutations, imposition des mains, embrassades etc).

De même qu’un dispositif de lavage des mains ou l’utilisation du gel hydro-alcoolique, et une distanciation minimale de 1 mètre de part et d’autre entre les personnes en milieu de célébration, seraient prévus. Elle souhaite aussi, le décalage de la tranche horaire du couvre-feu de 24h00 à 06h00 du matin.

La Fédération regroupant une quarantaine des églises a marqué son étonnement, voire son inquiétude, sur ce qu’elle qualifie de  ‘’d’une liberté de culte confisqué’’.

«Pendant  que les marchés, magasins, hauts lieux de rapprochement physique, et les transports publics demeurent accessibles à tous, les attroupements aux arrêts des transports et aux endroits publics sont bondés de monde, il convient de rappeler que la fermeture des lieux de culte est intervenue avant le décret proclamant l’état d’urgence. Les constitutionnalistes ne nous contrediront pas: en l’absence de l’état d’urgence, cette mesure ne devait pas être prise, mais nous l’avons accepté», ont-ils relevé.

Les leaders religieux ont déploré le fait que la situation n’a guère évolué après la levée de la mesure d’état d’urgence. En effet, «depuis la levée de l’état d’urgence, une partie de l’activité économique a bel et bien repris. Dans le même temps, mais après 3 mois, la liberté de culte ou la libre pratique de la religion qui est un droit inviolable et imprescriptible garanti à tous par la constitution est toujours confisquée, bafouée, interdite» ont souligné les membres.

La Flame estime à cet effet que, si précédemment dans les premières phases de lutte contre la pandémie du Covid-19, ils ont accepté la mesure concernant la fermeture de lieux de culte, actuellement elle porte malheureusement  »une atteinte grave » à l’expression de la liberté de culte et demande simplement la réouverture des lieux de culte.

GK/PM/20

 

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