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Le Copil juge la Fegaricine irrecevable et exige un essai clinique du remède

 

AD-Libreville(Gabon)-par Grâce Kabi : Le Comité  de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil) lors de la conférence de presse animée mardi dernier sur l’état des lieux de la riposte sanitaire Covid-19 au Gabon, a émis quelques inquiétudes sur l’efficacité de la Fegaricine et a exigé un essais cliniques et thérapeutiques conformément aux normes requises par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour que le remède soit administré aux patients.

Les chercheurs et tradipraticiens gabonais ont  il y a quelques jours, présenté un remède « Fegaricine » pour combattre le Covid-19.

Selon le COPIL, la Fagaricine ne répondrait pas encore aux normes de la recherche établies par l’OMS et serait de facto irrecevable dans le protocole de traitement du coronavirus. « Pour ce qui est de la Fagaricine, nous sommes pour les initiatives locales à condition que cela se fasse selon les règles de respect normatif en matière de recherches médicinales », a indiqué le Dr. Guy-Patrick Obiang Ndong.

Lors de son exposé, le Pr. Marielle Bouyou, présidente du Comité scientifique du Copil, médecin professeur agrégé en biologie, a renforcé ce point de vue en exigeant des tests cliniques. « Le traitement à une solution possible répond à des critères. Il faut d’abord savoir de quoi est constituée la solution. Quel est le principe actif? S’agit-il d’un principe actif connu ou nouveau? », ce sont autant de questions auxquelles, il faut des réponses préables avant que la Fagaricine intègre le protocole validé par le ministère de la Santé.

Plus concrètement, pour que la  Fagaricine soit administrée aux patients Covid-19 positifs Gabonais, le Pr. Marielle Bouyou explique qu’il faut au préalable « faire des tests au laboratoire in vitro. Ensuite faire des tests sur des animaux, puis sur des personnes non malades, enfin sur des personnes malades. Les essaies cliniques et les propositions de protocole sont attendues par le comité scientifique qui en jugera de la pertinence », a-t-elle expliqué.

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