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Des experts de la CEEAC en formation à Libreville sur la gestion et la réduction des risques de catastrophe

 

AD – Libreville (Gabon) – Par Antoine Mayombo : Le représentant du secrétaire général de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), Guichard Tsangou, a procédé mardi, à Libreville, à l’ouverture d’un atelier régional de renforcement des capacités des experts de la zone CEEAC sur la gestion et la réduction des risques de catastrophe.

L’atelier s’inscrit dans le cadre du projet : « Formation sur la gestion des risques de catastrophes en zone CEEAC ». Il devra renforcer les capacités de résilience des états de la CEEAC face aux catastrophes en Afrique subsaharienne.

L’atelier a pour objectif de développer les connaissances et les compétences en gestion communautaire des catastrophes, d’appréhender le rôle des différents acteurs pour le renforcement de la résilience aux catastrophes (entre autres, secteur privé et société civile), intégrer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les programmes de GRC et plus généralement l’autonomisation des citoyens, mettre-en place un système de détection rapide des inondations, -Concevoir (aussi dans la perspective de leur mise en ligne successive) des modules de renforcement des capacités à la GRC, à capitaliser les leçons apprises et identifier des recommandations pour la CEEAC, Les gouvernements des Pays de l’Afrique Centrale, les bailleurs de fonds, les services de GRC, ainsi que les autres acteurs concernés.

Cette importante rencontre réunie depuis mardi et ce jusqu’à vendredi prochain, entre autres, les acteurs de la protection civile, les services d’urgence, les pompiers, les ONG, le secteur privé et les médias des Etats membres de la CEEAC.

En Afrique centrale, plus de 70 % des catastrophes naturelles sont d’origine hydrométéorologique. La sous-région est exposée à des épisodes récurrents de sécheresse et d’inondations. Les modèles, à l’horizon 2050 – 2100, prévoient une augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, une hausse des précipitations totales ce qui aura pour effet d’augmenter la fréquence des inondations.

AM/PIM/20

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