Marc Ona Essangui, activiste gabonais © D.R
AD – Libreville (Gabon) – Par Therre Yasmina Makita, l’activiste gabonais, Marc Ona Essangui, président de l’ONG Brainforest a tempêté lundi, dans un communiqué, sur l’interdiction faite à son ami activiste également Marcel Libama, par ailleurs membre de la campagne internationale « Tournons la page » de quitter le territoire alors qu’il se rendait dimanche dernier à Pointe Noire (Congo Brazzaville) pour ses activités syndicales.
« Aucune notification écrite ne lui a été signifiée par les éléments de la police de l’air et des frontières de l’aéroport de Libreville au moment des faits », rappelle Marc Ona, coordonnateur de la section Gabon de la campagne « Tournons page », en rappelant aux ennemis de la démocratie que la liberté de circuler est un droit inaliénable du citoyen, elle ne peut être entravée.
« La section gabonaise de la campagne internationale « Tournons la Page » condamne ces manœuvres d’intimidation d’un pouvoir aux abois éclaboussé par des scandales de corruption et de détournement de deniers publics à répétition, en plus de la confiscation de l’Etat de droits et de la démocratie, et exige l’arrêt immédiat de ces actes d’intimidation », vocifère dans sa diatribe le tonitruant Marc Ona Essangui.
Marcel Libama fait partie des quatre leaders de la société civile qui ont introduit une plainte à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) et au tribunal de Libreville contre le coordonnateur des affaires présidentielles au Gabon, Nourredin Bongo Valentin pour des faits de corruption.
Nourredin Bongo Valentin, fils de l’actuel chef de l’Etat gabonais est victime d’attaques depuis sa nomination au poste de coordonnateur général des Affaires présidentielles.
Ce dernier a également porté plainte contre ces leaders de la société civile gabonaise pour dénonciation calomnieuse, rappelle-t-on
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