AD – Libreville (Gabon) – Par Larson Koumba : Le Syndicat national des retraités (SYNARET) a exigé mercredi au cours de presse, le départ du directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Nicole Assélé et refusé de se faire payer leurs pensions par des cartes bancaires prépayées.
Le torchon brûle entre les retraités et la CNSS suite à la décision de cette entreprise de prestations sociales de payer les pensions retraites après trois mois, alors que depuis 2014, ces derniers percevaient leurs pensions retraite mensuellement.
Le SYNARET réclame aussi, la suspension du conseil d’administration et la participation des retraités au dit conseil, l’organisation des états généraux de la sécurité sociale et l’action sanitaire au Gabon.
Les retraités du parapublic et du secteur privé demeurent intransigeants au sujet du paiement mensuel de leurs pensions. La direction de la CNSS est quasiment revenue sur ses pas. Elle a suggéré le maintien du paiement mensuellement de la pension mais par le biais des cartes bancaires prépayées. Un palliatif que les retraités rejettent.
Les retraités souhaitent être associés dans la gestion financière des pensions.
« Vous n’êtes pas sans ignorer que les fonds de la CNSSs proviennent entre autres des cotisations des employeurs et des travailleurs, des majorations encourues pour retard de paiement des cotisations et des intérêts moratoires. Oser penser que les retraités n’ont rien à dire sur la gestion de ces fonds est une lamentable erreur » a déploré Mme Genève Babadounga, membre du bureau du syndicat des retraités.
En dehors de leur chapelet d’exigence,les retraités du secteur privé et parapublic veulent également ouvrir un dialogue avec les responsables de la CNSS, pour leur faire part de leurs pistes de solutions dans l’optique de sauver cette institution.
« Nous ne sommes pas un problème pour la CNSS, nous voulons voir cette boîte se redynamiser. Lorsque vous avez une pension de cent mille FCFA, jusqu’à votre mort vous n’aurez droit qu’a çà. Alors qu’il y’a une loi qui dit qu’on doit indexer la pension au coût de la vie. Le train de vie change tous les jours, mais les pensions restent les mêmes. Il faut qu’on arrive un jour à voir nos pensions améliorées », a suggéré le président du syndicat, Edouard Nguema.
LK/PIM/19