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Ouverture du sommet international des femmes leader d’Afrique et d’ailleurs

AD – Libreville (Gabon) – Par Larson Koumba : Le sommet international des femmes leaders d’Afrique et d’ailleurs inspirantes (SIFLAI), s’est ouvert lundi, à Libreville, sous le thème : « Le renouveau pragmatique de l’autonomisation de la femme par exemple »

Cette rencontre organisée par la plateforme associative le Salon de la femme en partenariat avec le ministère gabonais de la Culture a pour objectif d’assurer l’effectivité des droits des femmes et de toutes les personnes vulnérables dans le champ de la vie, notamment professionnel, sociale, économique etc.

Pendant neuf jours, les femmes venant de 24 pays d’Afrique et d’Europe discuteront des facteurs bloquants à l’épanouissement des femmes dans la perspective de dégager des recommandations qui seront présentées aux différents chefs d’Etat des pays représentés au forum de Libreville.

Ouvrant les travaux, le ministre gabonais de l’Intérieur, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a déclaré que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a fait des droits de la femme, une des priorités de son second mandat.

« Nous saluons à cet effet, son engagement et celui de la première dame Mme. Sylvia bongo ondimba pour la promotion des droits fondamentaux des femmes, et dans la lutte contre les inégalités sociales. Il est également à noter que la constitution gabonaise en son article 2, garantit l’égalité de tous les citoyens devant la loi sans distinction d’origines, de sexes, d’opinion et de religion » a-t-il rappelé.

Dans sa quête de plus représentativité des femmes dans la vie de nation, le gouvernement gabonais sous l’instigation du président de la République a décrété la période 2015-2025 la décennie de la femme.

En 2016, une loi fixant le quota des femmes et des jeunes aux élections politiques et à l’emploi des femmes dans les hautes sphères de l’Etat ainsi que dans le secteur privé est adoptée. Elle est de 30% pour les femmes et 20% pour jeunes, indique-t-on.

Pour sa part, la présidente de la plateforme associative le Salon de la femme, Sidonie flore ouwé a présenté au ministre de l’Intérieur, un certain nombre de préoccupations telles que l’épineuse question de l’adultère au Gabon, de l’exclusion par la loi de la femme du patrimoine communautaire, et garantie au même titre que l’homme son conjoint, constitue une régression à l’ambition que le chef de l’État Ali bongo ondimba a assigné à la femme au Gabon.

« J’invite le Premier ministre de procéder au toilettage, et parfois la consigne de ces lois dans notre pays pour qu’enfin le principe de l’égalité entre les sexes soit effectif », a-t-elle souhaitée.

LK/PIM/19

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