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Menacé, traqué, Jean Remy Yama aurait quitté le Gabon

Le président de Dynamique unitaire, Jean-Rémy Yama©DR

AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : Le président de la centrale syndicale Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama qui, lors d’une assemblée générale, a déclaré que le président gabonais Ali Bongo ne serait plus en vie a quitté le Gabon incognito, rapporte le média en ligne Gabonactu.com

Le confrère cite une source proche du ministère de l’Intérieur qui affirme que « Jean Rémy Yama a quitté le Gabon. Il a fui mais, il sera rattrapé via Interpol ».

Selon la même source citée par Gabonactu.com, « le gouvernement envisage de déposer une plainte contre ce leader syndical pour propagation de fausses nouvelles. Cette plainte servira d’élément matériel pour traquer le syndicaliste en fuite ».

Mercredi soir, le ministre de l’Intérieur, de la Justice, garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a annoncé dans une déclaration à son cabinet que Jean-Rémy Yama, sera poursuivi pour avoir annoncé « sans fondement » mardi à Libreville la mort du président Ali Bongo Ondimba.

Le 2 juillet dernier, Jean-Rémy Yama, président de Dynamique unitaire, a fait une déclaration dans la presse en affirmant que cette « confédération syndicale avait l’intime conviction que Monsieur le président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, est mort », a rappelé le ministre avant de regretter qu’« Une telle déclaration, sans aucun fondement, de la part de ce responsable syndical dénote, une fois de plus et une fois de trop, une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l’esprit des populations ».

Le ministre de la Justice a prévenu que « l’attitude ainsi affichée par monsieur Jean-Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses nouvelles »

Mercredi à l’aube, le domicile de Jean-Rémy Yama a été perquisitionné par cinq individus qui se sont présentés comme étant des éléments de la très redoutable Direction générale des recherches (DGR).

Jeudi, des proches parents de Jean-Rémy auraient été interpelés par la gendarmerie des recherches (DGR), a-t-on appris d’une source familiale.

Pourtant le conseiller municipal de la ville de Lens en France, Arnaud Sanchez et le conseiller de Luc Mélenchon, Patrice Finel avaient annoncé la disparition du président gabonais en novembre 2018 et en janvier 2019 dernier sans qu’aucun procès n’ait été intenté à leur encontre.

 

PK/PIM/19

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