Les agents d’Averda en pleine collecte d’ordures©DR
AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : Très décriée par les populations librevilloises et poussée vers la porte par le nouvel édile de la capitale gabonaise, Léandre Zué, les responsables de d’Averda refusent de se résigner ; ils réaffirment à l’Etat l’engagement qui les lient depuis quelques années.
Dans un communiqué de presse laconique publié mardi dans le quotidien gabonais d’informations générales, L’Union, repris par le site gabonais d’informations économiques www.directinfosgabon.com, la direction d’Averda affirme qu’en dépit « de nombreux défis dont les plus critiques sont le retard de paiement de deux ans et les difficultés d’accès au site d’enfouissement de Mindoubé, Averda reste déterminée à honorer son contrat et à respecter ses engagements envers l’Etat Gabonais et ses habitants.
Depuis la signature de notre contrat en 2014, et à la mise de tentatives infructueuses de plusieurs entreprises d’assainir Libreville, nous avons déployé une trentaine de véhicules et des milliers de bennes à travers la ville et employé plus de 700 agents de propreté qui nettoient sans relâche la capitale.
Malgré les nombreuses accusations à notre égard, nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de servir Libreville et ses habitants du mieux possible et assurer un emploi sûr et stable à nos 700 employés et leurs familles ».
Il y a un mois, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux laissaient entendre que les sociétés de collecte d’ordures Averda et Clean Africa étaient dans le collimateur de Léandre Zué. Sera-t-il conciliant après la lecture de ce communiqué de presse ?
Depuis quelques mois, Averda se plaint de plusieurs créances qui ne seraient pas encore reversées par son partenaire. La somme serait évaluée à un peu plus de 16 milliards de FCFA.
En octobre 2018, en raison de la même dette, elle s’est montrée poussive dans l’exécution de sa tâche et Libreville a ployé sous la masse des ordures qui jonchaient les routes, des mouches et des odeurs putrides.
Une avance de quelques 3,6 milliards de FCFA a permis à celle-ci de reprendre la besogne. Mais à beau chasser le naturel, il revient au galop !
PK/PIM/19