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Maltraitance des Panthères U-2O dames : le ministre des Sports saisit le procureur de la République

AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : Le ministre gabonais des Sports, Alain-Claude Billie-By-Nze a saisi vendredi, le procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête qui pourrait aboutir à des poursuites judiciaires à l’encontre des responsables de l’équipe féminine des Panthères U-20 de football, après que ces dernières se soient plaintes sur les réseaux sociaux.

« Depuis la nuit dernière, a écrit Alain-Claude Billie-By-Nze, des informations présentées comme des témoignages des jeunes filles sélectionnées en équipe nationale féminine des moins de 20 ans, font état des maltraitances, de harcèlement sexuel, d’attouchements et de viols qu’elles auraient subies de la part de l’encadrement technique et administratif de l’équipe ».

« La gravité des faits allégués vient de me conduire à saisir la FEGAFOOT pour une enquête interne s’agissant des aspects administratifs », a-t-il poursuivi.

Le ministre d’Etat rappelle que « des engagements avaient été pris pour apporter des réformes dans le sport afin qu’il demeure un facteur d’épanouissement, de cohésion et d’unité de la Nation ».

Par conséquent, renchérit-il, « des comportements déviants tels que le harcèlement sexuel, la violence psychologique et les pressions de toute nature ne peuvent y prospérer », avant de promettre que la loi devra « s’appliquer dans toute sa rigueur ».

De retour au bercail après 3 semaines de compétition hors du Gabon, notamment au Maroc et à Marseille en France, les jeunes footballeuses de moins de 20 ans auraient fait l’objet de graves maltraitances de la part de leurs responsables dont les abus sexuels, les attouchements, les chantages et les séquestrations, a rapporté le confrère Freddhy Koula sur sa page Facebook.

Le consultant de Radio France Internationale a aussi posté sur les réseaux sociaux des images qui montrent des conditions de logement indécentes réservées aux membres de l’équipe nationale de retour à Libreville.

Quelques-unes d’entre elles ont aussi témoigné sur les conditions alimentaires qui n’honorent pas leur qualité d’ambassadrices du football gabonais.

PK/PIM/19

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