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Le calvaire des Panthères féminines U-20 de football raconté par un confrère

AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : Sur sa page Facebook, le journaliste sportif gabonais et consultant de RFI, Freddhy Koula Moussavou a dévoilé jeudi le calvaire vécu par les panthères féminines U20 de football au Maroc, à Marseille (France) et à Libreville, quelques heures après leur retour peu glorieux.

« Arrivées à Libreville mercredi soir, les jeunes n’ont reçu aucune prime après 3 semaines loin des leurs. Celles qui ont des parents à Libreville sont rentrées chez elles oklm », a écrit Freddhy Koula.

Le confrère poursuit en précisant que celles qui sont venues de l’intérieur du pays ont été gratifiées de la somme de 25 000 FCFA de la part du chargé de délégation et ancien intendant des Panthères Hommes, Ahmed Mombo.

Or, pour se rendre dans certaines provinces du Gabon, la somme indiquée ne couvre aucune charge, apprend-ton et ce, quel que soit le moyen de transport convoité.

Selon le consultant de Radio France internationale qui cite les jeunes Panthères, les infortunées ont été logées « dans un motel, à proximité du siège de la fédération gabonaise de football et de la gare ferroviaire d’Owendo ».

Dans ce motel, explique-t-on, elle ’’se débrouillent pour manger et dorment sur des matelas de fortune ramassés à la fédération et étalés à même le sol comme dans une prison’’.

C’est après un sit-in organisé au siège de la FEGAFOOT jeudi que le président de l’institution citée les a reçues en fin de journée, indique Freddhy Koula Moussavou.

C’est à cette occasion, raconte l’une des infortunées, citée par le confrère qu’« il nous a remis la somme de 60 000 FCFA pour manger et prendre le taxi en promettant de trouver une solution ».

Mais il s’avère que certaines de ces filles passent des examens de fin d’année et espèrent rentre au plus vite auprès de leurs familles respectives, indique-t-on.

Selon l’une de ces filles, elles étaient en prison à Marseille : « nous sommes revenues comme nous sommes parties. Même pas un slip acheté. Nos passeports et nos téléphones ont été confisqués. Nous n’avions pas le droit de parler à nos parents ou de recevoir des visites. On nous insultait, nous traitait de tous les noms… », a-t-elle déploré en précisant tout de même que seul le coach Cédric Mapangou était resté solidaire d’elles.

Une autre affirme que certains dirigeants ont sexuellement abusé de quelques-unes d’entre elles avec la bénédiction de la présidente Léocadie Ntsame.

PK/PIM/19

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