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UBA Gabon et l’ONG « Les amis de la Lowé » lancent un programme de reboisement de la mangrove au sud de Libreville

AD – Libreville (Gabon) – Par Jérôme Héritier Yassi : La banque panafricaine UBA, à travers sa filiale gabonaise a lancé vendredi, au côté de l’ONG « Les amis de la Lowé », un ambitieux programme de reboisement de la mangrove dans le 5ème arrondissement de Libreville.

« Je tiens à rappeler à toute fins utiles, que l’action qui va être exécutée, ce vendredi 22 septembre 2023, s’inscrit dans la logique de la responsabilité sociétale de la Fondation UBA, à promouvoir la révolution verte en Afrique et la durabilité à l’échelle du continent et du monde, dans l’optique d’atténuer les effets du changement climatique et à faire avancer la conservation écologique », a déclaré la Directrice générale de UBA Gabon, Eugenia Onyekwelu sur le site dénommé « Village Mangrove Lowé » à Mindoubé à la lisière du cour d’eau appelé justement Lowé.

Selon elle, toute la délégation qui l’accompagne est venue poser le geste qui sauvegarde, celui de reboiser la mangrove sur cet espace naturel, afin de contribuer à l’amélioration du quotidien des populations environnantes.

Les mangroves et leurs racines participent à la protection des espaces habités contre les vagues, les inondations et les vents violents, i.ndique-t-on.

« Des sites comme celui du Village Mangrove Lowé, mérite une attention particulière, tant la mangrove joue un rôle important pour la sauvegarde de la biodiversité et la santé des écosystèmes, par des pratiques durables et la préservation de notre planète pour les générations futures », a exhorté Mme  Eugenia Onyekwelu.

La directrice générale UBA Gabon a terminé son propos en lançant un appel aux citoyens et citoyennes des villes, des villages à s’employer davantage à planter dans chaque concession des arbres, à créer, à protéger des jardins, des forêts urbaines, périurbaines et villageoises.

L’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (AGEOS) indique dans son étude publiée en 2021, que Libreville aurait perdu 3% de ses mangroves entre 2018 et 2021, soit 70 hectares. Des chiffres qui révèlent que la capitale gabonaise aurait le taux annuel de déforestation des mangroves urbaines au-dessus de la moyenne mondiale.

JHY/PIM/ad/23

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