AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Dès l’annonce de la démission d’Ousmane Cissé, dont la nomination le 22 mai à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Gabon) n’était pas du goût d’une part écrasante de la population gabonaise,
les manifestants ont exulté dans les bistrots de la capitale.
Le directeur général de la SEEG dont la nomination a été la plus contestée de l’histoire de l’entreprise s’est finalement résigné à lâcher prise. Après une journée de manifestations devant le siège administratif de la SEEG pour demander son départ, le Sénégalais Ousmane Cissé à démissionné hier en conseil d’administration organisé tard dans la soirée.
Plusieurs internautes ont célèbré ce vendredi cette annonce. Le soulèvement populaire du Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (SYNTEE +) aura eu raison d’Ousmane Cissé qui a déposé sa démission avant même d’avoir été installé dans ses nouvelles fonctions.
Rappelons que les gabonais s’étaient fortement opposés à la nomination d’un sénégalais à la tête d’une entreprise d’envergure telle que la SEEG, au moment où de nombreux compatriotes attendent à faire valoir leurs compétences au service de l’État.
Outre, cet aspect de compétences gabonaises, ajoutons que l’alignement des astres étaient vraisemblablement défavorables à Ousmane Cissé. Sa nomination à la tête d’une société gabonaise, intervient au moment où la presse locale ressasse la triste aventure de Gervais Ango, un citoyen gabonais qui avait vu son entreprise fermer au Sénégal parce que Sedima, le géant sous régional de l’élevage du poulet de chair ne voulait pas voir un gabonais prospérer dans son pays.
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