AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba:
Lancées le 13 février dernier par le Chef de l’Etat Ali Bongo, les assises de la Concertation politique pour des élections apaisées au Gabon n’ont finalement démarré que jeudi 16 février, retardés durant 3 jours faute d’un consensus dans la confection d’une liste désignant 40 délégués de l’opposition.
Le gouvernement qui fini par s’appuyer sur les partis et non plus sur les plateformes et autres regroupements, a donc procédé jeudi à l’installation du bureau de coordination et défini l’ordre du jour de la concertation.
Du côté de l’opposition, Séraphin Akure-Davain, co-président du bureau des travaux de la concertation politique, nous a fait le point de cette première journée. « Il faut dire que nous avons d’abord harmoniser la représentation de l’opposition, que ça soit au niveau des participants mais également au niveau du bureau. Il faut dire que cette première journée a été consacrée aux questions préjudicielles qui ont été mis sur la table par l’opposition, l’une d’elle est le décret du chef de l’État qui convoque la classe politique mais le deuxième point qui est très important également c’est la valeur juridique des actes issus de cette concertation », a-t-il déclaré.
Les travaux de la concertation politique qui doivent se dérouler durant 10 jours devraient aboutir à la réforme du Code électoral pour décrisper la situation politique et baliser la voie vers les élections locales, législatives et présidentielles apaisées.
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