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Congrès PSD: Lambaréné dit largement « oui » à la politique de la Provincialisation de Maganga Moussavou

AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Et une nouvelle victoire de plus. Après celles de Mekambo, Mimongo, Mouila et Doutsila Mabanda, le président du Parti social démocrate (PSD) est aux anges. Les militants et sympathisants de sa formation politique se sont prononcés en faveur de sa personne, pour porter les couleurs du PSD à la présidentielle de 2023 au Gabon.

Militants et sympathisants du PSD lors du congrès de Lambaréné

Pierre-Claver Maganga Moussavou (70 ans), qui s’est lancé dans une sorte de pré-campagne présidentielle depuis le lancement des congrès délocalisés du PSD, affirme ne pas se « poser de questions » quant à son avenir en tant que prochain président du Gabon.

A Lambaréné, où vient de se tenir le congrès du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou a également été désigné et investi comme candidat à la présidentielle de 2023.

Avec ses 0,32% de voix à la dernière présidentielle de 2016, et malgré de nombreuses dissidences, le PSD du natif de Moutassou, bourgade située dans la province de la Ngounié au sud du Gabon, est toujours bien ancré et considéré comme un parti de masse, capable de rassembler. Les partis amis invités au congrès de Lambaréné ont d’ailleurs tous reconnu la sagesse et la pondération de son leader qui a toutes les qualités, disent-ils, pour diriger un pays.

L’ambition présidentielle de Pierre-Claver Maganga Moussavou n’est plus à démontrer au sortir de ce congrès de Lambaréné.

Les axes principaux de sa politique de la « Provincialisation » qu’il considère à juste titre comme une panacée pour le développement du pays, Maganga Moussavou veut donner « le Gabon aux Gabonais ». Une idée qu’il explique par la possibilité pour lui, une fois élu président, de distribuer à tous les gabonais les richesses tirées du sous-sol. Mieux pour un développement parcimonieux de nos villes, 10% du budget du pays sera mis à la disposition des gouverneurs. Son programme vise la création d’une véritable économie, la route, l’éducation et la formation professionnelle, l’immigration sélective, la provincialisation et la politique de co-développement en impliquant les citoyens dans les choix de l’avenir.

Mais le Parti social démocrate ne compte pas faire croire que tout sera « rose » sous l’ère Maganga Moussavou, car le développement a toujours un coût et toujours pour les mêmes: les travailleurs. « Tout le monde doit se mettre au travail », martèle Pierre-Claver. Pas étonnant que Lambaréné aie largement dit « oui », à la provincialisation.

MM/PIM/ad/22

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