AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Le bureau politique du Mouvement de Redressement National (Morena) a convoqué une réunion du Conseil national du parti, dimanche 26 juin pour discuter des développements liés à la marche du parti, y compris sa position dans la prochaine carte politique.
La réunion du Conseil national a été également consacrée à la notification de suspension de 3 membres du parti posant des problèmes de discipline. Conformément à l’article 23 des statuts, le président, sur proposition du conseil national a suspendu de leurs fonctions, Messieurs Samuel Mendou Nguema, José Gildas Kombila, Mathurin Ona ainsi que le groupuscule de leurs amis. Raison évoquée, les susmentionnés ayant posé « des actes frisant le marchandage politique en faux et usage de faux, prêts à la spoliation du parti sont exclus du Morena (Art. 40) en attente du prochain Congrès ordinaire qui sera convoqué par le président du parti.
Au cours de cette rencontre, le Conseil a ensuite proposé la modification des statuts et règlements intérieurs du parti, notamment la modification du mandat du président du parti qui passe de 5 ans à 7 ans afin de s’arrimer à notre constitution dont le mandat présidentiel est de 7 ans.
Comme autre résolution, Thierry Ondo Assoumou, a procédé aux nominations des membres du bureau national des responsables, des organes locaux et des organismes spécialisés du parti.
Dans son discours, le président du Morena a appelé les morénistes à la mobilisation de ses troupes en vue des prochaines élections. Ceci passe par le fonctionnement efficient du parti et sa forte capacité de mobilisation.
A ce titre, le parti présentera des candidats à chacune de ces élections en coalition ou en solitaire. D’où le conseil a ouvert des appels à la candidature auprès du secrétariat général du parti, a indiqué Thierry Ondo Assoumou.
La stratégie propre du parti passe par la collaboration avec d’autres formations politiques. Aussi, le Morena se dit favorable à toutes les ouvertures, opposition ou majorité, pourvu que les partis concernés partagent sa vision et ses ambitions pour le Gabon.
Abordant enfin d’autres sujets d’actualité, le Morena s’est prononcé sur le problème des prisonniers politiques. « Nous demandons la libération pure et simple des prisonniers politiques. Si le cas de Zibi Abeghe Bertrand constitue assurément un règlement de comptes, de la part d’Ali Bongo, celui de Yama Jean Rémy en revanche constitue un acharnement et une volonté de faire taire la Société civile, comme cela se fait en politique, a déclaré le leader du Morena.
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