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Appels à la candidature d’Ali Bongo: l’opposant Paul-Marie Gondjout dénonce une grosse escroquerie

AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: Le 16 avril 2022, Paul-Marie Gondjout, ancien Secrétaire Exécutif de l’Union Nationale (UN), a officiellement présenté sa permanence politique, ancien siège social de son parti situé à ancienne sobraga, aux militants et sympathisants de cette formation politique de l’opposition gabonaise . Occasion pour lui, de dénoncer ceux qui appellent à la troisième candidature d’Ali Bongo Ondimba, évoquant « une grosse escroquerie ».

Lors de la présentation de sa permanence politique, aux militants et sympathisants de l’UN, Paul-Marie Gondjout a déclaré que le pays est entrain de vivre l’après Ali Bongo Ondimba, tout en ajoutant que ceux qui appellent à la troisième candidature de ce dernier, organisent une grosse escroquerie.  « Nous vivons l’après Ali Bongo Ondimba. Ceux qui appellent à son troisième mandat n’ont ni la compassion pour lui, ni de la considération pour son état de santé, mais plutôt pour leurs propres intérêts. Ils ne sont pas de sa famille« , a-t-il martelé.

Paul-Marie Gondjout a également souligné au feutre fluorescent que le pays est en souffrance. Les routes, les hôpitaux, les écoles sont pour la plupart, dans un piteux état. Il a également évoqué la cherté de la vie qui tient les populations en captivité. Il appelle à chacun et à tous, à penser au pays, aux enfants « que nous allons laisser. Soyons ensemble, retrouvons-nous pour penser le Gabon d’après Ali Bongo Ondimba. Le Gabon mérite un autre mode de gouvernance pour le peuple que nous sommes« .

Aussi, il a appelé les gabonais à regarder les choses en face. « Le peuple doit faire le point de là où il veut aller. On ne peut pas impulser les choses sans l’avis du peuple » insiste t-il. « Je suis un homme politique parce que je veux servir mon peuple et non me servir de lui. Il faut que le peuple sache qu’il y a des hommes et des femmes politiques qui se battent, mais ne sont ni vus, nos connus, moins encore entendus ? Ce sont des gens de l’ombre dont je fais partie » ajoutera t-il.

Occasion également pour l’homme politique, de donner les raisons de l’aménagement de cette structure, et ainsi mettre les points sur les i, au sujet des intentions séparatistes qu’on lui prête. « Cette permanence politique, je l’ai mise en place parce qu’il me fallait avoir un cadre de travail », a-t-il indiqué. 

Avant de poursuivre en expliquant que «   » Cette permanence , je l’ai mise en place pour le travail, pour deviser avec mes compatriotes des questions de notre parti, de notre pays. Je suis membre du parti de l’opposition gabonaise, de l’Union Nationale (UN). Un homme politique doit se rendre visible. J’estime que j’ai quelque chose à dire et à proposer pour mon pays».

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