AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: La population a répondu positivement à l’appel de la société civile demandant à tout le monde d’observer une journées ville morte le mercredi 15 décembre 2021. Les activités administratives ont été impactées.
Les fonctionnaires ont préféré rester à la maison en train de méditer sur la situation sanitaire qui prévaut dans le pays, et les nouvelles mesures édictées pour lutter contre la pandémie. Selon l’un d’eux contacté par Africdirect, les bureaux étaient quasiment vides. Ses occupants n’étaient pas devant leurs ordinateurs comme d’habitude. Certaines banques publiques et privées n’ont pas ouvert des guichets. Par contre, les marchands ont servi les clients, question de maintenir leur activité.
Pour ce qui est des officines pharmaceutiques, des structures sanitaires et des alimentations, elles ont été opérationnelles toute la journée du mercredi. Dans plusieurs carrefours, on a vu les jeunes et vieux en train de dialoguer sur « l’obligation insidieuse à la vaccination anti covid-19 ».
De son coté, la société civile du Gabon se félicite de la réussite de cette première journée ville morte qui vise à dénoncer les mesures liberticides édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie.
Pour Béatrice Mbagou, la population du Gabon a prouvé sa maturité en observant positivement cette action.« La première journée s’est très bien clôturée. Nous sommes en train de remercier la population du Gabon à travers les réseaux sociaux pour la maturité dont elle a fait preuve parce qu’elle s’est appropriée l’action d’autant plus que c’est elle-même qui avait poussé ce cri d’alarme. Nous évaluons cette action à 80 pourcents de réussite. Au même moment, nous appelons la population à faire autant ou au besoin à faire mieux la prochaine fois. », a-t-elle expliqué.
MM/PIM/ad/21