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Bruno Ben Moubamba : entame à nouveau une grève de la faim illimité pour dénoncer la gouvernance virtuelle

AD-Libreville (Gabon)-par Grâce Kabi : Loin de la scène politique gabonaise depuis son éviction du gouvernement le jeudi 7 septembre 2017, l’ancien Vice-premier ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba continue cependant de faire parler de lui, notamment à travers les réseaux sociaux. Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, l’homme politique Bruno Ben Moubamba a déclaré avoir entamé ce vendredi 19 juin, une grève de la faim illimité dont le but est de dénoncer la gouvernance virtuelle d’Ali Bongo Ondimba, actuel Président de la République Gabonaise.

« J’ai décidé d’entamé à partir de ce vendredi 19 juin 2020 à Moscou, une grève de la faim illimité. Cette grève de la faim dénonce l’utilisation d’une gouvernance virtuelle au Gabon dans l’indifférence de la communauté internationale depuis le 27 Octobre 2018 » a annoncé Bruno Ben Moubamba.

« Une gouvernance virtuelle appuyée par ailleurs par fantoche et un pouvoir militaro familiale d’une part et d’autre part, cette grève de la faim de Moscou exigence à notre communauté internationale et de la France pays colonisateur, la cessation de tout appui de ce qui se fait au Gabon en ce moment c’est-à-dire la gouvernance virtuelle du pays et la non vacance du pouvoir » a-t-il ajouté avant de dire  « Je suis prêt à donner ma vie à Moscou pour que cette vérité indépassable se manifeste ».

Très connu pour ses nombreuses grèves de la faim, Vice-premier Ministre, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, Bruno Ben Moubamba ne cesse de nous surprendre par ses actions qui ne manquent pas souvent d’être largement médiatisées.

En effet, on se souvient encore qu’à l’ouverture de la campagne électorale, de la présidentielle du 30 août 2009, Bruno Ben Moubamba, avait entamé une grève de la faim devant le siège de l’assemblée nationale pour revendiquer le report du scrutin, cela suite aux soupçons de fraude qui pesaient sur ce scrutin.

Après 2009, il s’était à nouveau illustré à travers une seconde grève de la faim entamée le 18 avril 2013. Les objectifs de cette dernière étaient de réhabiliter l’Union du peuple gabonais (UPG) au sein de l’opposition gabonaise et interpeller la Cour des comptes et la commission des finances de l’Assemblée nationale pour qu’elles se prononcent sur «l’achat de conscience à Ndendé avec l’argent de l’Etat». Selon lui, le dernier objectif était de «dénoncer les crimes rituels» qui faisaient rage dans le pays.

Et la dernière en date, est celle de 2017 au cours de laquelle, il se questionnait sur l’éventualité de faire une grève de la faim pour sortir le pays de «la vallée de la perdition».

De ce qu’on peut voir, l’homme politique semble bien apprécier la grève de la faim pour se faire entendre.

GK/PM/20

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