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Inauguration d’une école aux métiers du numérique à Libreville

AD – Libreville (Gabon) – L’école 241 liée aux métiers du numérique a été inaugurée mardi dernier, à Libreville en présence du ministre gabonais de l’Egalité des chances, de la jeunesse, Arnaud Engandji Alandji, du représentant régional de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Boubacar Noumansana et de l’ambassadeur de France au Gabon, Philippe Autié.

Le projet de création de « l’école 241 », est porté par l’incubateur Ogooué Labs et soutenu financièrement par l’Ambassade de France à travers le PISCCA. La maitrise d’ouvrage est assurée par Ogooué Labs qui s’appuie sur la fabrique française SIMPLON.CO pour la maîtrise d’œuvre. Basée à Paris, la fabrique Simplon est notamment présente au Sénégal.

Cette école offre une formation gratuite et intensive dans le numérique sur 7 mois depuis octobre 2018 au bénéfice de 44 personnes réparties dans deux sessions : « développeur web » et « référent digital ». Plus de 1 000 personnes avaient marqué leur intérêt pour cette formation au moment de son lancement. Une réunion d’information à destination des candidats pré-sélectionnés s’était tenue fin septembre à l’Institut français du Gabon.

Cette opération s’inscrit tout particulièrement dans le cadre des priorités fixées par le président français, Emmanuel Macron dans son discours prononcé à Ouagadougou en novembre 2017 : appui à la jeunesse, au numérique, à l’éducation et à la francophonie.

Le programme « Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs » (PISCCA) constitue un outil unique de l’Ambassade de France au Gabon au service du financement de projets de développement portés par les acteurs de la société civile gabonaise et, dans la limite de 30% de l’enveloppe globale, par les acteurs publics.

Au titre de l’année 2018, le montant de l’enveloppe PISCCA est de 215 000 €, soit plus de 140 millions de FCFA. Cette somme est consacrée au financement de projets portant sur les droits fondamentaux des femmes et des enfants, l’insertion économique de la jeunesse et le développement local, ainsi que le regroupement et la mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise. Une attention particulière est par ailleurs portée à la question du genre ainsi qu’à l’usage des technologies de l’information et de la communication.

 

STR-APA/PIM/18

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