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La Cour constitutionnelle autorise le Vice-président à présider les Conseils des ministres en l’absence du chef de l’Etat

AD – Libreville (Gabon) – La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mbourantsuo a autorisé dans la nuit de mercredi à jeudi, le Vice-président de la République à présider les conseils en l’absence du chef de l’Etat, à l’issue d’une séance plénière expresse des neuf conseiller que compte cette institution garante des lois au Gabon.

« En cas d’indisponibilité  temporaire du président de la République pour quelque cause que ce soit, certaines fonctions dévolues à ce dernier , à l’exception de celles prévues aux articles 18, 19, et 109, alinéa 1er, peuvent être exercées, selon le cas, soit par le Vice-Président de la République, soit par le Premier ministre, sur autorisation spéciale de la cour constitutionnelle saisie par le premier ministre ou un dixième des membres du gouvernement, chaque fois nécessaire » a expliqué Mme Mbourantssuo.

La sortie de la Cour constitutionnelle intervient au lendemain de l’annulation par le secrétariat du Conseil des ministres du conseil des ministres que devait présider mercredi dernier, le Vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou.

Opposant modéré au président Ali Bongo Ondimba, M. Maganga Moussavou a été nommé à cette fonction en 2017 après le dialogue politique organisé de mars à mai de la même année par le pouvoir.

La mise en branle de l’article 13 de la constitution fait suite à l’absence du chef de l’Etat qui est hospitalisé en Arabie Saoudite depuis le 24 octobre dernier.

Ali Bongo Ondimba, 59 ans est au pouvoir depuis 2009 après avoir succédé à son père Omar Bongo Ondimba décédé le 9 juin de la même année à Barcelone en Espagne après règne de 42 ans. Il accède au pouvoir après une transition de plus de trois mois dirigée la présidente du Sénat de l’époque, Rose Francine Rogombé également décédée.

En 2016, il a été réélu avec seulement quelques milliers de votes de plus que son rival Jean Ping, lors d’un scrutin présidentiel controversé.

 

PCP/PIM/18

 

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