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Élections 2023: le parti CAC au défi de l’implantation territoriale

AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: En perspective des élections qui pointent à l’horizon notamment locales, législatives et présidentielles, le Parti de Florentin Moussavou s’est inscrit dans une dynamique d’implantation afin d’élargir sa base électorale. C’est dans ce cadre que samedi 4 mars, une forte délégation de Conscience et Action Citoyenne (CAC) conduite par son Secrétaire Général, Auguste NSATSI et son Vice-Président, KOUMBA YEMBI Marc, a été accueillie dans une bonne ambiance par la notabilité du 1er campement dans la commune d’Akanda, où elle a procédé à l’installation officielle d’une nouvelle cellule de base du parti et à l’installation des animateurs de celle-ci.

Le parti CAC est avant tout une entreprise politique qui porte les ambitions d’un homme, Florentin Moussavou. Il a été créé il y a cinq ans pour soutenir l’exercice de la fonction présidentielle d’Ali Bongo Ondimba.

 

L’enjeu de l’implantation territoriale

 

Comme tout parti politique, CAC doit affronter les échéances électorales d’août prochain, soit trois scrutins (élections locales, législatives et présidentielles) qui vont scander la vie politique nationale. L’ancrage territorial est au Gabon un passage obligé pour tout parti qui cherche à peser sur l’échiquier politique. CAC va être jugé médiatiquement dès à présent sur sa capacité à s’implanter dans le pays.

Cette realpolitik électorale est pleinement assumée par son Président, Florentin Moussavou :  » Nous sommes dans une dynamique qui était prévue depuis pratiquement sept mois, qui visait à engager le parti sur le terrain à la conquête des populations en vue de participer aux prochaines confrontations électorales. Comme vous le savez, Conscience et Action Citoyenne est un parti politique qui a pignon sur rue et qui entend jouer un rôle important lors des prochaines échéances électorales d’une part, suivant les dispositions de la charte en soutenant le candidat de la majorité , Ali Bongo Ondimba, à l’élection présidentielle, mais aussi en étant présent dans les confrontations, dans les affrontements qui se feront dans le cadre des élections locales et législatives prévues cette année », a-t-il déclaré.

 

Or, comme le président de CAC l’a révélé, le parti avait pris un peu de recul après l’élection de 2018 en considérant qu’ils avaient besoin de faire connaître d’avantage le parti. CAC, il faut le rappeler, est né en 2018, il n’a donc pas pu aller aux élections jumelées avec suffisamment de force, puisque 
faiblement structuré territorialement.

 

L’enquête menée par Africdirect a démontré que depuis ces dernières élections,  la grande majorité des adhérents de CAC sont restés inactifs sur le terrain. Aussi, les élections à venir constituent-elles la première mise à l’épreuve territoriale de l’organisation. Le parti va-t-il se révéler capable de gagner des villes et de mailler le territoire avec ses réseaux de cellules à ces échéances électorales ? Du côté de CAC, la victoire ne fait l’ombre d’aucun doute.

 

Florentin Moussavou, a-t-il précisé, son parti prévoit d’appliquer les stratégies relatives aux quadrillages géographiques et politiques étant donné que la capitale est considérée comme le bastion de tous les partis politiques et même le lieu de prédilection de la bataille électorale.

 

Pour asseoir le label du parti sur l’ensemble du territoire national, le leader de CAC a, enfin, exhorté les implanteurs à plus d’abnégation dans le travail qui est le leur en précisant qu’ils sont censés être constamment sur le terrain. En effet, l’implanteur doit rechercher là où le parti est quasiment inexistant, soit là où il peut subir un revers, par les résultats désastreux électoraux pouvant l’empêcher à tirer des dividendes politiques et d’y remédier d’emblée.

 

MM/PIM/ad/23

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