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Social: de mauvaise foi, les écogardes veulent une « grève générale illimitée » le 1er mars

AD – Libreville (Gabon) – Par Ali Ghislain Mako: De manière inconvenante, les écogardes veulent lancer une grève générale illimitée le 1er mars 2023, après avoir déposé le 24 février dernier leur préavis de grève. Indigné, un haut responsable de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) dénonce la mauvaise foi du syndicat des écogardes du Gabon (SYNEG).

Le haut responsable énonce que l’ANPN a clairement indiqué que cette démarche était non conforme à la loi en la matière dans notre pays.

 

« Au Gabon, pour ce qui est des administrations publiques, entre le dépôt de préavis de grève et sa tenue, il faut un intervalle de dix jours pour qu’une grève soit exécutée.

Or, dans le cas d’espèce de la grève générale illimitée annoncée par les Écogardes pour le 1er mars, les agents de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) bottent en touche d’un point de vue juridique », a-t-il déclaré.

 

De plus indique t-il, l’ANPN a clairement exprimé son engagement à répondre favorablement aux principales revendications des écogardes.

« Les salaires sont payés au plus tard le 5 du mois qui suit comme le dit la loi à l’ANPN. Si les Écogardes feignent dans leur courrier de reconnaître cela, nous nous inscrivons en faux sur cette question. Car la loi dit que l’employeur à jusqu’à au plus tard le cinq pour payer les salaires. Ce qui est fait depuis plusieurs mois et sera fait durant ce mois », explique t-il.

 

Il affirme du même souffle que les cotisations CNSS et l’assurance maladie complémentaire, sont en cours d’être résolus. Alors comment expliquer cette réticence des agents de l’ANPN

à conserver un climat de confiance et de sérénité. Pourquoi vouloir enclencher un mouvement de grève au moment où des efforts ont été consentis ces dernières années par la hiérarchie ? Au moment où le Gabon va accueillir les 1er et 2 mars prochain, le One Forest Summit qu’il organisera avec la France. En effet, Libreville sera le temps de deux jours, la capitale des grands échanges sur les préoccupations de l’heure telles que la perte de la biodiversité, la pollution des écosystèmes et l’augmentation des températures terrestres.

Cette grève ne serait elle pas une manœuvre politique pour empêcher l’administration de l’ANPN de poursuivre son travail ?

  

« Nous avons fait pression à l’administration centrale pour dire que nous avons plusieurs agents dont les cotisations sociales n’étaient pas payées depuis 2013 », ajoute-t-il.

Partant de cela, soutient-il, il y a deux mois en arrière, les agents ont commencé à percevoir les prestations sociales qui leur sont dues.

Aussi, celles de 2021 et 2022 sont en cours de prise en charge. Concernant l’assurance-maladie complémentaire, là-aussi, une étude a été faite et les conclusions de cette étude devraient permettre dans les tous prochains mois d’acter cette volonté.

 » 

Pour qui roule le SYNEG, un syndicat dont la naissance avait été plus que saluée au départ ? Si la question est posée, c’est parce que depuis quelque temps, les grèves de ce syndicat ont plus des allures d’une cabale contre x que tout autre. 

 Il y a manifestement comme une volonté de nuire à l’action de Christian Tchemambela et ses collaborateurs. Et Sosthène Ndong Engonga, le Secrétaire général du SYNEG, employé au sein de l’ANPN en qualité de Chauffeur-Logisticien, ne bénéficiant pas du statut d’Ecogarde semble visiblement bénéficié des soutiens obscurs pour balayer d’un revers de la main tous ces efforts de l’administration de l’ANPN. 

 

AGM/MM/PIM/23

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