AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba: A la suite de la pollution de la rivière Mighebi, située à Mandji Ndolou (dans la province de la Ngounié), parmi les 5 619 habitants que compte la localité, les usagers de ladite rivière sont privés d’eau et ne décolère pas depuis l’incident. En effet, ces derniers utilisaient l’eau de la rivière essentiellement pour des besoins domestiques.
Aucune enquête officielle n’a été diligentée par les autorités locales, pour déterminer l’origine de l’empoisonnent de la source d’eau.
Les riverains pointent une conjonction de plusieurs problématiques : d’abord, on suspecte un ou des agents de la SEEG (Société d’énergie et d’eau du Gabon) soit d’avoir utilisé des produits chimiques interdits, soit d’avoir vidangé des cuves contenant ces produits dans des zones inadaptées », qui auraient terminé dans la rivière Mighebi. Ensuite, ajoutent-ils, il y a une négligence des pouvoirs publics ».
Ainsi, de nombreuses voix s’élèvent pour encourager à déposer deux plaintes : une contre X pour « empoisonnement » et mise en danger de la vie d’autrui, la seconde pour « négligence » des pouvoirs publics. La population est vent debout. Nous y reviendrons.
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