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Election FEGAFOOT : Pierre Alain Mounguengui pour parachever l’œuvre entamée

AD – Libreville (Gabon) – L’ancien arbitre international et président sortant de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui a décidé de poursuivre son oeuvre entamée en déposant lundi dernier, sa candidature pour un nouveau bail à la tête de l’instance dirigeante du football gabonais.

Contrairement à l’opération de déconstruction dont il est victime sur les réseaux sociaux, certains grands électeurs qui ont appelé à sa candidature ne sont pas indifférents à la sagesse qui habite l’homme dans la gestion des crises face aux nombreux scandales parfois suscités par ses adversaires.

Les dernières révélations d’un ancien international et non des moindres, n’ont fait que confirmer ce que plusieurs personnes savaient déjà. Des compatriotes ont fragilisé l’institution pour atteindre l’homme comme dans l’affaire Kanga ces mêmes acteurs ont soujaité l’élimination de l’équipe pour fragiliser  M. Mounguengui. Des pratiques aux antipodes de l’éthique même si ce poste prestigieux suscite tant de convoitise

Stéphane Nguema l’ancien secrétaire général de l’association des footballeurs qui avait toutes les raisons de bouder l’équipe sortante après un séjour éphémère dans un violon dans la province du Haut-Ogooué dans le sud-est du pays, n’a pas voulu s’inscrire dans cette démarche dangereuse et contraire à l’éthique sportive. Il a finalement jeté l’éponge et livré sa part de vérité lors d’un point de presse la semaine dernière.

Selon des informations en notre possession, une pétition générale signée par tous les footballeurs se préparait par L’ANFPG pour fragiliser le président sortant auprès de la FIFA. Les langues se délient désormais comme la vérité n’a pas de tombe. Un témoignage qui vient jeter un discrédit sur les arguments de la plainte introduite il ya quelques mois par cette association contre la FEGAFOOT à la FIFA

Les masques étant tombés, il faut que chacun assume sa part de responsabilité. Chez les électeurs, la situation est suicidaire et certains candidats auxquels ces scandales faisaient le lit ont fini par reculer.

Les auditions du candidat président sortant aussi bien au B2 qu’à la commission de l’enrichissement illicite sont finalement passées inaperçues, le dossier étant vide.

M. Mouguengui a eu le mérite de mettre en place la commission d’éthique et appuyer l’enquête sur le scandale de Marseille en faisant venir en son temps, les joueuses y compris celles de l’intérieur du pays et leurs parents au B2 pour éviter le silence coupable face aux pratiques ignobles qui font de la FEGAFOOT dans une moindre mesure une victime.

La candidature de Pierre Alain Mounguengui est finalement celle de la sagesse face aux adversaires plongés dans une opération de reconnaissance sur les réseaux sociaux sollicitant une cible inutile pour la circonstance.

Au-delà des discours haineux et de l’émotion, le candidat sortant ne va pas manquer de brandir les deux ans de COVID qui ont interdit la pratique du sport dans le pays par le gouvernement. Les électeurs ne manquent forcément pas de lucidité pour trancher. Sans oublier que la question du championnat national s’invite au débat ignorant que son organisation relève de la LINAF. Une institution qui a acquis une indépendance financière à l’époque des vaches grasses narguant même la FEGAFOOT.

Cette crise sanitaire aura permis à l’équipe sortante de favoriser les formations des cadres (journalistes, entraîneurs, médecins, administration…).Voilà un argument de poids qui pourrait lui permettre de convaincre les délégués.

S’il faut aborder les résultats sportifs, la réception en triomphe des Panthères après la dernière CAN qui avait suscité beaucoup d’émotions et réconcilié le peuple avec son équipe nationale, se passe de tout commentaire. Un 8ème de finale à 24 équivaut au 1/4 de finale de l’ancienne formule. Sans triomphalisme le président sortant reconnait humblement qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.

Quant au football féminin, si la sortie des équipes nationales dont l’une éliminée aux portes du Maroc (pays organisateur de la prochaine CAN), est un signe du renouveau, il reste que les ligues doivent organiser davantage de compétitions pour espérer les résultats.

Dans tous les cas, de l’évolution du chantier de Bikelé à la construction d’une boutique de la FEGAFOOT en passant par la qualification des Panthères pour la dernière CAN, voire la construction dans quelques mois des sièges de certaines ligues provinciales, M. Mounguengui a des arguments à faire valoir lors de scrutin du 16 avril prochain.

Ce mercredi est la date butoir pour le dépôt des candidatures auprès de la commission électorale. Les candidats en lice ont un mois  pour battre campagne auprès des électeurs.

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