AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba : vendredi 9 avril 2021, le Pr Véronique Solange OKOME BEKA, Directrice de l’École doctorale des grandes écoles (EDGE,) a demandé au président gabonais, Ali Bongo Ondimba d’ordonner un audit global de l’EDGE depuis sa création en 2016.
En effet, cette demande fait suite à la position du Ministre de tutelle, Pr Patrick Mouguiama-Daouda qui semble avoir donné carte blanche à son secrétaire général, aux Directeur généraux, à Nganga Kouya et à Gilbert Nguema Endamne de semer la zizanie au sein de l’établissement en ordonnant la suspension de ses activités.
Même le secrétaire général du Gouvernement, dans sa note 0004/PM/SGG/CAB du 5 janvier 2021 adressée au Pr Véronique Solange OKOME BEKA,fait observer à cette dernière que :<< il ressort après examen du dossier transmis, et au regard du nombre des recours épuisés préalablement, que vous avez respecté la procédure administrative en vous adressant à votre supérieur hiérarchique. Toutefois, parmi les pièces jointes, il ne figure aucun courrier du Ministre à votre adresse dans lequel il répond aux préoccupations que vous avez exprimées dans vos notes du 2 octobre et du 20 novembre 2020>>.
Le secrétaire général du ministère, Pr Frédéric MAMBENGA YLAGOU, était pourtant chargé d’exécuter l’arrêté 0003/MESRSTT du 14 février 2020 portant nomination du nouveau directoire de l’EDGE. C’est dire qu’il était en pleine insubordination vis-à-vis du Ministre de l’époque.
Des agissements qui confortent ceux qui pensent aujourd’hui que le Ministre Pr Patrick MOUGUIAMA-DAOUDA a donné le feu vert à l’ancienne équipe dirigeante et à son Secrétaire Général de fouler aux pieds les Directives de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement.
Que peut encore faire la Directrice de l’EDGE si ce n’est de demander au Président de la République d’auditer cet établissement d’enseignement supérieur, dans lequel l’argent du contribuable est injecté depuis plus de 5 ans.
Que la Première dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba et Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA viennent au secours d’une femme qui est combattue par un conglomérat d’hommes opposés à sa volonté d’offrir aux jeunes chercheurs gabonais des outils de référence qualitatifs.Vivement que le Pr Véronique Solange OKOME BEKA soit entendue. Wait and see.
MM/PIM/ad/21