AD – Libreville (Gabon) – Par Mozaya Madiba – Didier Ndong a investi dans la location d’un club sportif à Libreville. Tout allait bien, jusqu’à ce que l’international gabonais, ne paie plus les loyers.
Une information dont on s’en serait bien passé. Alors que la poussière soulevée par sa fugue du casernement de la sélection nationale n’est pas encore retombée… Didier Ndong s’inscrit de nouveau au chapitre » mauvais garçon « .
10 millions de FCFA d’impayés
Didier Ndong doit à ce jour au total 10 millions de FCFA au propriétaire des locaux de son Club sportif de Libreville (CSL) situé à Mont-Bouét dans le 3ème arrondissement de Libreville. Un montant qui correspond a plusieurs mois de loyers impayés
L’international gabonais a été sommé, le 30 mars, d’éponger son ardoise et de libérer les locaux du Club. Henri Thytiss Morethy, le fils du propriétaire, le traque.
«Cela fait près de trois ans que le local est bloqué. C’est celui de mon père, un grabataire de 78 ans. Avec les galères du Covid, je suis obligé de subvenir aux besoins de ce dernier alors qu’il a des loyers dans le marché Mont-Bouët, dont l’un est bloqué par Didier Ndong. Ce dernier pense que le propriétaire du local n’a pas d’enfant ? Et bien il se trompe, car mon père m’a chargé personnellement de récupérer ce local et les impayés de loyer par tous les moyens légaux. Ce n’est pas tout de porter le maillot de l’équipe nationale et celui de Dijon. Il faut qu’il paye le loyer et restitue le local. Tant qu’il ne l’a pas fait, je serai toujours derrière lui de jour comme de nuit pour le traquer», a-t-il affirmé, le 30 mars à Libreville.
Une situation inimaginable, quand on sait que l’international gabonais perçoit 52,4 millions de francs CFA mensuel brut à Dijon ( D1 française ). Le CSL qu’il a créé en 2017 évolue en D3 de la ligue de football de l’Éstuaire. Affaire à suivre.
MM/PIM/ad/21