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La SETRAG poursuit son programme de réhabilitation de la voie ferrée

AD – Libreville (Gabon) – Par Paule Calice Pambo : La Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) poursuit son programme de réhabilitation et de modernisation des structures et infrastructures du chemin de fer, rapporte la presse jeudi, suite à un voyage qu’elle a effectué du 28 au 30 janvier dernier long de voie.

Les travaux débutés en 2017 se poursuivent en dépit la crise sanitaire mondiale difficile (COVID-19). Il s’agit notamment de remplacer les traverses en bois dont la durée de vie est de 20 ans aux traverses en bétons bi blocs (durée de vie de 40 à 50 ans).

Cette opération a déjà été réalisée sur une distance de 135 km avec un accent particulier sur les zones dites instables (soit 150 km au total). Cette tâche est jugée prioritaire sur les 35 zones recensées et d’ailleurs en voie de réhabilitation.

Mise en circulation de manière définitive en 1986, le chemin de fer du Gabon n’a pas connu des travaux de réhabilitation de grandes envergures.

« Pour soutenir l’économie du Gabon, ce chemin de fer qui a environ 40 ans aujourd’hui a besoin d’être maintenu. Ce programme vise deux objectifs : le premier est celui de l’amélioration de la performance de la sécurité, et le second est celui de la fluidité du trafic, a affirmé le directeur général de la SETRAG, Christian Magni.

Selon lui, depuis 20 à 25 ans, la maintenance de la voie n’a pas suivi (…) ce qui a entrainé une dégradation de l’outil.

« Pur remédier à cette situation, l’Etat (propriétaire de la voie, ndlr) et la SETRAG concessionnaire ont consenti d’énormes moyens financier », a expliqué M. Magni.

Pour mener à bien ce projet, l’Etat gabonais a dû injecter pour la phase 1 la somme de 103 milliard de FCFA.

Pour sa part, la SETRAG, s’est dotée des engins des dernières technologies. Il s’agit entre autre d’un SMD 80, un train spécial pour la pose des traverses en béton. Un Plasser, c’est une Draisine capable de rouler à une vitesse de 100 km/h spécialisée dans l’enregistrement de la géométrie de la voie. C’est aussi un outil d’aide à la décision en ce sens qu’il dispose des appareils qui enregistrent tous les disfonctionnements présents sur le long de la voie ferrée. Il y a aussi un Drone pour l’inspection des infrastructures, des ponts, et viaducs.

La date de livraison desdits travaux qui ont débutés en 2017, est prévue pour l’horizon 2024, indique la SETRAG.

PCP/PIM/ad/21

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